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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La pelouse

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur son entretien

Une belle pelouse, c’est le bon geste au bon moment. Pas d’intervention systématique, mais un état des lieux attentif !

DIX GESTES ESSENTIELS POUR AVOIR UNE BELLE PELOUSE
=> TONDRE

Le rythme de tonte est étroitement lié au climat, mais pas seulement ; il dépend des graminées choisies pour faire la pelouse, du type de pelouse recherché (loisirs ou golf), de l’arrosage et de la fertilisation. Le jardinier peut jouer sur ces variables pour éviter que la tonte ne soit vécue comme une corvée trop souvent revenue.

=> ARROSER
L’arrosage anti-gaspi, c’est un arrosage qui fait descendre les racines en profondeur ; donc, arrosez une fois par semaine en moyenne, très copieusement, pour limiter l’évaporation en soirée ou la nuit. Sachez que les fétuques supportent assez bien le sec.

=> DÉSHERBER
Les mauvaises herbes s’installent dans la pelouse lorsque l’équilibre du couvert végétal est modifié. Dans la majorité des cas, cela peut être dû au vieillissement du gazon ou à un problème d’entretien : hauteur de coupe, fertilisation, arrosage. L’apparition de mauvaises herbes est presque toujours en lien avec la lumière. Dès qu’il y a un trou dans la pelouse, les graines en stock dans le sol ou la plupart de celles qui sont venues s’y déposer peuvent germer ; les plantes présentes qui ne pouvaient pas se développer, car « étouffées », en ont alors la possibilité. Tous les facteurs qui vont fragiliser les graminées favorisent les mauvaises herbes : l’excès d’humidité, les maladies, l’absence de fertilisation, l’absence de nettoyage, les coupes trop rases et trop fréquentes et inadaptées aux plantes constituant le gazon.

=> ROULER
Pour stimuler la vigueur et la pousse des graminées de la pelouse, il faut :
– les aider à taller ;
– favoriser la croissance des graminées ;
Une fertilisation azotée suffisante, apportée dès la fin mars, stimule la pousse des brins existants et l’apparition de talles.
Ne passez jamais le rouleau après un gel ou sur un sol gorgé d’eau.

=> REGARNIR
Si la pelouse est clairsemée, l’apparition des mauvaises herbes est garantie, elles se développent et rapidement éliminent les graminées de la pelouse.

=> FERTILISER
Les apports d’engrais se font sur sol humide ; on peut diminuer les quantités épandues de 30 % environ si on fait de l’herbirecyclage, c’est-à-dire si on laisse l’herbe coupée sur place ; il en va de même avec le compost, mais dans une moindre proportion.

=> SCARIFIER
Scarifiez ou « griffez » le sol sur une très faible profondeur (3-4 mm) pour détruire ce feutrage sans arracher les racines actives. La scarification se fait sur sol humide une à deux fois par an (printemps-automne) avec un scarificateur à lames rotatives. Pour une petite surface, un râteau ou les scarificateurs à main suffisent.

=> NETTOYER ET AÉRER
Geste « durable », l’aération du sol permet un bon enracinement, donc un besoin moindre d’eau et de fertilisant pour une dynamique de pousse équivalente.

=> TERREAUTER
C’est l’opération complémentaire de la scarification et de l’aération du sol : on épand au printemps du compost ou un mélange terreau + compost + sable en surface à raison de 50 Kg pour 100 m² environ.

=> TRAITER
Le tapis vert de notre jardin n’est pas à l’abri de quelques ennemis plus ou moins redoutables.
Des insectes peuvent s’attaquer aux racines, la pelouse présente alors des zones jaunies qui meurent, les traitements varient suivant les insectes responsables.
Les maladies à craindre sont les maladies fongiques : rouille, fusariose, helminthosporiose, septoriose, piétin échaudage, oïdium ou mildiou parfois.

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