La thérapie sonique, soigner avec les sons
Notre corps est comme un instrument de musique. Il est particulièrement sensible aux vibrations et aux sons. À la manière d’un instrument qu’on accorde, il est donc possible de rééquilibrer notre organisme, d’apaiser le stress et de renforcer nos capacités d’autoguérison grâce à des sons choisis aux vibrations très pures.
Dans les médecines traditionnelles, que ce soit en Inde, en Chine, au Japon, au Tibet…, les sons sont utilisés pour soigner depuis la nuit des temps. Vous avez certainement entendu parler des mantras indiens, des bols tibétains, des chants harmoniques, etc.
En Occident, ce n’est que depuis peu qu’on explore le potentiel des sons sur notre bien-être. La musicothérapie ou “thérapie par la musique” est une technique de soin relativement récente, et la sonothérapie ou “thérapie par les sons”, également appelée sonologie, est, quant à elle, encore fort peu connue sous nos latitudes.
Des ondes sonores curatives
Notre corps réagit aux fréquences sonores et il est bien connu, par exemple, que la musique classique apaise alors que le heavy metal énerve et augmente l’agressivité. Même les molécules d’eau y sont sensibles comme vous avez pu le découvrir dans l’article sur la dynamisation de l’eau (Rebelle-Santé n° 155).
Mais certains sons, certaines fréquences ont un potentiel curatif plus puissant que d’autres. Ils ont le pouvoir d’équilibrer notre organisme et de stimuler nos capacités d’autoguérison. Ces fréquences bien choisies agissent sur les ondes cérébrales. Elles réharmonisent les polarités des deux hémisphères du cerveau, le stimulent, le rééquilibrent, le “rechargent”, mais elles ont aussi la faculté de rééduquer les muscles de l’oreille. Cette thérapie vibratoire par les sons est parfois appelée “massage sonore”. Elle utilise des instruments comme les bols tibétains, la harpe, la lyre, les diapasons thérapeutiques… Ces instruments transmettent à notre corps des ondes sonores qui vont le rééquilibrer tout en douceur selon un principe qu’on appelle la biorésonance.
Les vibrations des sons sont transportées par nos liquides corporels jusqu’au cœur de nos cellules qu’elles réharmonisent. Dès 1925, le scientifique russe Georges Lakhovsky avait découvert que les cellules du corps vibrent en permanence et que notre état de santé dépend de la qualité de ces vibrations. En effet, les cellules malades ne vibrent pas à la même fréquence que les cellules saines. Une séance de sonothérapie réaccorde donc notre corps un peu à la manière d’un instrument de musique pour faire vibrer nos cellules à la bonne fréquence. Après un massage sonore avec des bols chantants ou des diapasons thérapeutiques, par exemple, la photographie Kirlan met bien en évidence la modification nette de notre aura énergétique, le champ électromagnétique qui entoure notre corps.
Un vaste choix d’outils
Les bols tibétains
Parlons d’abord des bols tibétains, encore appelés bols chantants. Ces bols, de tailles différentes, composés d’un alliage de 7 à 12 métaux, vibrent à la fréquence de la rotation de différentes planètes comme l’a découvert le musicien et mathématicien suisse Hans Cousto dans les années 70. Il leur a d’ailleurs donné le nom de “bols planétaires”. Ces bols nous viennent du Tibet, d’Inde ou encore du Népal. Ils étaient déjà utilisés à l’âge du Bronze. Là-bas, les moines bouddhistes les utilisent pour accéder à un état de méditation, ainsi que pour leurs merveilleuses propriétés thérapeutiques.
Utilisés en thérapie sonique, ces bols sont posés sur le corps de la personne, allongée et habillée, ou tout autour d’elle. Choisis soigneusement par le thérapeute en fonction du but recherché, ils sont frappés doucement pour les faire vibrer. Ces vibrations agissent sur le corps tout entier et, au fur et à mesure que le corps se rééquilibre, leur son devient de plus en plus pur. C’est réellement impressionnant.
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