L’Aloe Vera : pour votre beauté
On connaît plusieurs sortes d’aloès en cosmétique (Aloe barbadensis, Aloe ferox, Aloe andongensis…), tous de la même famille et très proches, tant par leur richesse en actifs que par leur rôle et leur utilisation.
CENT ACTIFS, MILLE VERTUS !
On a déjà identifié plus d’une centaine de substances actives dans le gel (ou jus) d’Aloe vera, l’extrait de ce cactus bourré de ressources le plus fréquemment employé en cosmétique. Acides aminés, enzymes, minéraux, polysaccharides, saponines, vitamines (notamment A et E), tanins… ne sont que quelques-unes d’entre elles, mais toutes représentent des apports intéressants pour la peau ou les cheveux.
Le gel d’Aloe est d’abord émollient et humectant. Mais il ne se contente pas de cette action « mécanique ». Car il apporte également à la peau des nutriments précieux pour assurer son équilibre et sa résistance face aux agressions extérieures tout comme aux signes du temps.
Ses vertus cicatrisantes et régénérantes de l’épiderme sont également reconnues, même si ces propriétés se rapprochent trop de la sphère médicale pour pouvoir être facilement (et légalement !) revendiquées en cosmétique.
LES ÉPINES DU CACTUS
On se doit pourtant de le souligner, l’utilisation massive de l’Aloe vera en cosmétique n’a pas que des avantages.
D’abord parce qu’il contient naturellement de l’anthraquinone, un composé photo-toxique pouvant provoquer des réactions cutanées sous l’effet de la lumière. Mais il est vrai aussi que toutes les études menées sur ce thème tendent à prouver que les doses présentes dans les cosmétiques sont trop faibles pour s’avérer fortement (et donc réellement) photo-actives.
Il est donc généralement admis que l’Aloe vera peut être utilisé sans vrai problème dans les produits d’hygiène et de beauté.
« BOOSTER » DE POURCENTAGE BIO
Un autre intérêt plus confidentiel (et jamais mis en avant par les marques de cosmétiques) est l’impact de l’utilisation de l’Aloe vera sur le pourcentage d’ingrédients issus de l’agriculture biologique affiché sur l’étiquette.
Sa texture aqueuse, qui permet de l’intégrer facilement dans tous les types (ou presque) de cosmétiques, peut le voir aussi, au moins en partie, remplacer une partie de l’eau qui compose majoritairement nos produits (de 60 % à 70 % dans une crème, jusqu’à 90 % dans un gel-douche ou un shampooing). Or l’eau, si elle est toujours « d’origine naturelle », n’est pas « cultivée » selon les règles de l’agriculture biologique, et ne peut jamais être qualifiée de bio. Contrairement au jus d’Aloe vera. À ce titre, le jus d’Aloe vera représenterait même la solution « miracle » pour le passage au nouveau (et, on l’espère, bientôt en vigueur…) label Cosmos.
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