Le saule blanc
Ancêtre de notre aspirine
Anti-fièvre, diurétique et dépuratif, il s’impose en automne pour soigner nos petites misères.
Les vertus thérapeutiques du saule (Salix alba) sont connues depuis l’Antiquité : Dioscoride et Pline avaient relevé ses propriétés cicatrisantes, antalgiques et astringentes. Plus tard, les décoctions d’écorce de saule furent utilisées pour lutter contre la douleur, les rhumatismes ou la fièvre. En 1898, le principal actif du saule fut isolé et nommé acide salicylique, une molécule que l’on retrouve dans d’autres plantes comme la reine-des-prés (ou spirée). Une fois l’efficacité prouvée, on fabriqua synthétiquement la molécule isolée d’acide salicylique… Ainsi naquit l’aspirine.
Des propriétés antalgiques et antirhumatismales
Le saule contient non seulement des dérivés salicylés, mais aussi des résines, des tanins… Ce cocktail fait que le saule possède des propriétés fébrifuges (contre la fièvre) et antalgiques (contre la douleur), mais aussi anti-inflammatoires, antispasmodiques, antinévralgiques, tranquillisantes et calmantes.
Quand ? Comment ?
On utilise généralement l’écorce, plus concentrée en principes actifs que le reste de l’arbre, en décoction.
En pharmacies, boutiques diététiques ou par correspondance, on trouve aussi le saule en gélules, pour celles et ceux qui n’aiment pas les tisanes.
Attention : le saule ne convient pas aux personnes sensibles à l’aspirine et mieux vaut l’éviter chez les enfants.
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