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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le syndrome des achats compulsifs

Pourquoi suis-je « accro » au shopping ?

Aimer faire les magasins, quoi de plus naturel ? Acheter de temps en temps quelque chose d’inutile n’est pas une maladie. Mais, si nous commençons à dépenser de façon irresponsable, si acheter devient un besoin incontrôlable, nous entrons alors dans la catégorie des acheteurs pathologiques : 1 % de la population environ, surtout des femmes, souffrirait du syndrome des achats compulsifs. Il convient alors de se poser des questions ! Pourquoi ce besoin de dépenser ? Ces achats compulsifs représentent-ils un moyen de combler un manque ou un mal-être ? Avec Belle-Santé, apprenons à décoder ce qui se cache dans nos sacs de shopping.

Pour beaucoup d’entre nous, acheter est un plaisir ! Plaisir de chercher la perle rare, plaisir de craquer pour la petite robe si longtemps convoitée, plaisir d’offrir, plaisir de se gâter de temps en temps… Mais certains ressentent ce plaisir plus intensément que les autres et ne peuvent s’en passer. Face à l’achat, ces personnes ressentent une émotion particulièrement forte et cette montée de dopamine agit telle une drogue, provoquant un besoin impérieux et totalement irrationnel de dépenser. Elles confondent désir et besoin. Un objet qui, chez quelqu’un d’autre, déclenche un simple désir, devient pour elles un besoin impérieux à combler de toute urgence.  «Il faut que je l’achète, maintenant !» Imaginez qu’en entrant dans un magasin, mû par une pulsion incontrôlable, vous emportiez tout ce qui se trouve sur votre passage, choses totalement inutiles ou hors de prix et, parfois, choses qui ne vous plaisent même pas réellement et que vous n’utiliserez jamais. Bienvenue dans le monde des acheteurs pathologiques !

QUE CACHENT LES ACHATS COMPULSIFS ?
Cette dépendance au shopping cache souvent, comme toute dépendance, un mal-être profond dont nous n’avons pas conscience. Ces sentiments négatifs sont, en effet, très discrets et passent souvent inaperçus. L’acte d’acheter masque des sentiments profonds d’insécurité, d’ennui, d’insatisfaction… Ces sentiments, aussi discrets soient-ils, sont dévastateurs et prédisposent à développer une dépendance de compensation, que ce soit au shopping, à l’alcool, au jeu, à la drogue, au sexe ou à toute solution donnant l’illusion de combler le manque. En réalité, ces solutions, en procurant du plaisir, permettent d’oublier temporairement le vide ressenti, mais ne le comblent pas. Au contraire, elles ne font qu’accroître le manque profond.

UN PALLIATIF
Dans tous les cas, pour le dépensier pathologique, le shopping sert à pallier un mal-être, un déséquilibre. Par les achats, il tente de recouvrer l’équilibre intérieur, de se sentir bien. En réalité, c’est l’inverse qui se produit. Le déséquilibre et la dépendance s’accentuent. Honteux, coupable, rongé par les regrets, l’acheteur pathologique occulte son problème, se replie sur lui-même, s’enferme dans le mensonge, allant parfois jusqu’à cacher ses achats à son entourage.

QUE FAIRE ?
Si vous souffrez du syndrome des achats compulsifs ou si vous soupçonnez ce trouble chez un membre de votre entourage, prenez le problème au sérieux. Avant tout, il faut en parler ! Comme toute dépendance, aide et soutien sont indispensables pour vous en sortir. Confiez-vous à quelqu’un en qui vous avez confiance, famille, amis, médecin de famille. Lorsque vous faites des courses, faites-vous accompagner par un ou une amie. Avec l’aide des proches, recherchez peu à peu d’autres sources d’intérêt et de plaisir. Redécouvrez d’anciens hobbies, essayez de nouvelles activités, commencez une formation qui vous tente etc.

CHERCHER DE L’AIDE
Les psychothérapies comportementales, individuelles ou en groupes d’entraide, donnent de bons résultats.
Certaines thérapies de développement personnel peuvent également aider à trouver la cause profonde de la dépendance : ennui, manque d’estime de soi, insécurité, dépression, problèmes personnels…, à travailler sur ces sentiments négatifs pour en venir à bout et transformer définitivement l’acte d’achat en plaisir occasionnel et non plus en besoin irraisonné.

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