Le syndrome du Membre fantôme
Ou comment lutter contre les douleurs après amputation
Les amputations s'accompagnent souvent d'un "syndrome du membre fantôme", autrement dit de douleurs intenses et de sensations désagréables, dans les jours qui suivent l'ablation d'un membre ou d'une partie d'un membre.
DURÉE VARIABLE
Ce syndrome du membre fantôme n’épargne aucune région du corps : on peut même souffrir d’un syndrome de la dent fantôme !
Le syndrome du membre fantôme peut apparaître dès le réveil, juste après l’intervention. Il s’arrête généralement après quelques semaines ou quelques mois, mais il peut durer beaucoup plus longtemps chez certains.
LE CERVEAU VICTIME…
Dans le syndrome du membre fantôme, le cerveau est à la fois victime et responsable. Victime, car il est mis en face d’un changement brutal et important qu’il ne peut pas intégrer immédiatement du point de vue physiologique : la perte d’un membre.
… ET RESPONSABLE
Responsable, car c’est lui qui génère les fausses informations à l’origine du syndrome. Le cerveau n’a pas intégré la disparition du membre et en conserve une représentation “mentale”.
L’ILLUSION QUI SOULAGE
Dans le syndrome du membre fantôme, les traitements médicamenteux, tranquillisants, neuroleptiques, antidépresseurs, analgésiques, et la neurostimulation transcutanée ont peu d’effet.
Mais une Nouvelle technique efficace existe : des chercheurs français de Lyon et Saint-Etienne ont exploité l’idée que suggérer visuellement à une personne amputée qu’elle a encore son membre et même qu’elle peut le toucher, grâce à un système vidéo, permet de leurrer le cerveau.
Pour lire la suite
Avec Rebelle-Santé, découvrez les bienfaits de la santé naturelle et des médecines douces ! Notre magazine est totalement indépendant, chaque article est soigneusement rédigé (par des humains) dans votre intérêt exclusif. Aucune publicité déguisée. En vous abonnant, vous aurez accès à plus de 10 000 articles et 45 nouveaux articles chaque mois.
Déjà abonné·e, connectez-vous !