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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’homéopathie contre les épidémies

Une majorité de patients et de médecins généralistes a déjà eu recours à l’homéopathie en pratique courante, mais peu se doutent de sa remarquable efficacité en matière infectieuse.

C’est au cours du XIXe siècle que l’homéopathie a acquis sa renommée, suite à ses remarquables succès contre différentes épidémies ravageuses. À l’heure où les médias ne cessent d’évoquer la menace de futures pandémies, il convient de se rappeler les nombreux atouts de cette médecine très pratique et tout indiquée.

DE NOMBREUX ATOUTS

L’homéopathie présente un intérêt majeur pour l’infectiologie moderne en raison de son efficacité indéniable, mais aussi de la souplesse qu’elle permet, à cheval sur les domaines du préventif et du curatif, ce qui pourrait, entre autres, être une réponse partielle à la surconsommation d’antibiotiques et au problème des résistances. Et, comparée aux vaccins, cette alternative valable est incomparablement plus sûre, moins chère et bien plus rapide à mettre en œuvre. À l’heure où l’on ne cesse d’évoquer de futures pandémies mondiales, il est évident qu’une méthode simple et financièrement accessible aux pays pauvres trouve tout son sens.

En outre, il est évident qu’une méthode comme l’homéopathie, qui considère le patient dans sa globalité, avec le souci de ne pas nuire, a bien plus de chances de remporter l’adhésion du plus grand nombre là où la désaffection pour la vaccination va croissante, comme on a pu le constater avec le H1N1.

Une enquête de l’INPES de septembre 2004 l’a d’ailleurs démontré : malgré une menace de bioterrorisme, seuls 55 % des gens se feraient vacciner contre la variole.

Par ailleurs, l’usage préventif de l’homéopathie en matière infectieuse ne se limite pas aux situations épidémiques déclarées. L’australien Isaac Golden, qui a consacré un livre entier à l’homéoprophylaxie en tant qu’alternative à la vaccination, a mené une étude comparative rigoureuse pendant quinze années, révélant un taux moyen d’efficacité de 90 % pour les maladies infantiles transmissibles. Il propose d’ailleurs un calendrier vaccinal « homéopathique » avec les différents âges et dilutions des nosodes préventifs à administrer.

Symptômes-clefsRemèdesDilutions
En prévention.(Poly)Influenzinum  varie chaque année9 CH 1 dose par semaine pendant la saison grippale
En prévention.Sérum de Yersin9 CH 1 dose par semaine (si Influenzinum ne donne pas satisfaction)
En prévention ou dès les premiers signes.OscillococcinumÀ titre préventif : une dose par semaine pendant la période d’exposition grippale
À titre curatif : une dose le plus tôt possible.
Répéter éventuellement 2 ou 3 fois à 6 heures d’intervalle.

Débutent lentement.

Fatigue et lourdeur générale, absence de soif, mal de gorge et frissons le long de la colonne vertébrale.
Transpiration abondante.
Amélioration à l’air frais et en bougeant.
Aggravation tôt le matin et tard dans la nuit.

Gelsemium
sempervirens
30 CH ou 200 K toutes les 1-2 heures
ou toutes les 3-4 h si symptômes plus modérés
Débutent lentement.
Douleurs piquantes, brûlantes, déchirantes, toux sèche et irritante.
Irritabilité, facilité à se tracasser.
Aggravation par la lumière et le bruit.
Bryonia albaidem
Survient brutalement après une infection, un coup de froid ou une peur.
Congestion et rougeur du visage.
Grippe avec grande agitation.
Fièvre élevée, mal de gorge, inquiétude.
Amélioration à l’air frais et aggravation à la chaleur.
Aconitum napellusidem
Grippe d’apparition soudaine avec fièvre élevée, sensations de courbatures.
Le patient se sent meurtri.
Transpiration abondante et soif intense.
Baptisia tinctorisidem
Fièvre élevée qui se manifeste soudainement, face rouge vif, gorge douloureuse, pupilles dilatées.
Amélioration à la chaleur.
Aggravation en étant couché, en bougeant, à la lumière ou au bruit.
Latéralité droite le plus souvent.
Belladonna30 CH ou 200 K toutes les 1-2 heures
ou toutes les 3-4 h si symptômes plus modérés
Accès les plus terribles de la grippe.
Agitation avec difficultés à s’endormir.
Violentes douleurs musculaires. Mal de tête, yeux endoloris.
Éternuements, nez qui coule, douleur thoracique. Transpiration modérée.
Aggravation au moindre mouvement.
Eupatorium perfoliatumidem
Grippe chez les personnes très irritables et très sensibles, impatientes, coléreuses et facilement offensées.
Grande frilosité.
Sensibilité à la lumière, au bruit et aux odeurs.
Constipation fréquente.
Nux vomicaidem
Début par un enrouement, de l’aphonie.                    
Écoulement nasal brûlant, toux sèche spasmodique.
Fièvre avec sueurs qui ne soulagent pas.
Soif constante, mauvaise haleine, douleurs osseuses.
Mercurius vivusidem
Début par un sévère mal de gorge.                                 
Sensation de froid généralisée.
Prostration, fatigue, épuisement.
Amélioration par des boissons chaudes.
Toux après avoir bu.
Peut avoir peur de mourir, de rester seul.
Vomissements et diarrhée possibles.
Arsenicum albumidem
Douleurs articulaires, le malade se retourne dans son lit. Frissons, soif intense, boutons de fièvre.Rhus toxicodendronidem

Ces informations sont données à titre indicatif : ne pas oublier d’inscrire cette prévention dans une bonne hygiène de vie et ne pas hésiter à consulter un praticien pour ajuster au mieux les dilutions à la vitalité du sujet, ou s’il n’y pas d’amélioration rapide. Les dilutions suggérées ne sont pas rigides : chez un sujet dont la vitalité est diminuée, il sera par exemple préférable de commencer avec une dilution en 30 CH plutôt qu’une dilution en 200 K ou supérieure. Si le cas est plus aigu et violent et que la vitalité du sujet le permet, une 200 K ou une MK, voire une XMK sera alors sans doute plus efficace.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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