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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’homme qui veut reverdir la planète

Chercheur en horticulture, amateur de science-fiction et surtout passionné par le monde végétal, Philippe Ouaki Di Giorno pense comme une plante. Ou plutôt, ressent les plantes de l’intérieur, au point de comprendre le processus végétal comme personne, ce qui lui a permis d’inventer une substance aux vertus exceptionnelles.

C’est en cherchant à augmenter et à canaliser le développement racinaire que Philippe Ouaki inventera une nouvelle substance active : un hydro-rétenteur fertilisant dont les applications s’avèrent révolutionnaires.

Le polyter, un substrat activateur de croissance

Ce polymère de cellulose, entièrement biodégradable, réussit à établir avec l’eau et les racines, le même rapport que l’humus ou la terre arable. Il retient l’eau, la rend disponible et aère la terre avec, pour conséquence, des besoins en eau divisés par quatre, et des apports en fertilisants fortement réduits. Résultat : les végétaux poussent mieux et plus vite.

La production est encore artisanale. Notre inventeur est fidèle à ses exigences éthiques. Pour lui, mieux vaut avancer lentement que de vendre son âme au diable. Pour Rebelle-Santé, il revient sur cette technique et les moyens de la développer.

Quelle est la particularité de votre invention ?

La matière que j’ai inventée – que j’ai appelée Polyter – absorbe l’eau, mais ne la relargue pratiquement pas, contrairement aux autres substrats, et ne provoque pas de pourrissement. Plus longtemps elle est dans le sol, plus elle devient caoutchouteuse. Elle peut donc être utilisée dans un sol très sec, elle va conserver l’eau sous forme gommeuse et la plante aura cette eau à disposition.

Une autre particularité du Polyter est que, lors de sa fabrication, on peut y introduire des fertilisants. Une fois en terre, la plante va pomper l’eau et les nutriments, mais en ne consommant que ce dont elle a besoin.

Votre produit est-il totalement biodégradable ?

Oui, totalement. Au bout de 3 à 5 ans, il est dégradé par les bactéries. Pour des actions de reforestation, on en met une fois au départ et ensuite c’est terminé. Si c’est pour du maraîchage, ce sont des cycles courts, on s’en sert alors de façon minimaliste. Cela optimise les rendements, et diminue les besoins en fertilisant, avec une réduction de 30 à 50 %. La plante devient beaucoup plus résistante.

Quelles sont les autres applications de votre produit ?

Il y en a beaucoup. Avec ce système, on peut planter dans des zones polluées. Comme sur le site des anciennes mines de nickel en Nouvelle-Calédonie, qui sont bourrées de métaux lourds, et où rien ne pousse. Avec le Polyter, j’ai 100 % de réussite, et les arbres poussent trois fois plus vite que dans un sol non pollué !
Je travaille aussi sur des aspects énergétiques et informationnels de la matière. Car le substrat que j’ai créé n’est pas inerte. En fait, il donne de l’énergie, cela a été mesuré par des radiesthésistes.

Cela devrait révolutionner l’arboriculture…

Cela va tout révolutionner. J’ai des exemples aussi sur le cacao , sur le café et, à chaque fois, c’est le même effet qui est produit. On est dans une autre dimension.

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