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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

LUTÉINE

Comme la curcumine, la lutéine est un caroténoïde

Mais elle a la spécificité de protéger la vue. C’est à la fin des années 1980 que les chercheurs ont commencé à s’intéresser vraiment aux pigments alimentaires et parmi eux aux caroténoïdes dont la lutéine et sa proche cousine la zéaxanthine. Et l’on s’est aperçu qu’ils pouvaient être très utiles pour bien y voir en vieillissant.

La lutéine, comme sa cousine proche la zéaxanthine, toutes deux de couleur rouge orangé, sont utilisées dans l’industrie alimentaire pour colorer les aliments en jaune : c’est elle qui donne la jolie couleur de peau du poulet et on l’appelle E161h pour l’occasion ! Mais on en ajoute aussi à la nourriture des poules pour que le jaune des œufs soit plus foncé. Pour une fois, on n’a pas à se plaindre de cet additif alimentaire puisqu’il n’est pas toxique, bien au contraire ! L’organisme bénéficie de ses propriétés antioxydantes pour se protéger des effets agressifs des ultraviolets, mais aussi comme protecteur des yeux.

RENOUVELER SON STOCK
À priori, on ne devrait pas manquer de lutéine si on a une alimentation diversifiée apportant régulièrement des choux, des épinards, des courges, du maïs, des carottes et plus généralement des légumes jaunes ou à feuilles vertes. Pourtant, il suffit de boire plus de deux verres d’alcool par semaine ou de fumer pour risquer la déficience… En effet, l’organisme a vite fait de pomper dans ses réserves de lutéine pour lutter contre l’oxydation liée à ces « toxiques ». Par ailleurs, grossesse et allaitement puisent également dans les stocks… Et le stress, comme c’est le cas pour beaucoup d’antioxydants, est un grand consommateur de lutéine.

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L’alimentation nous fournit une quantité impressionnante de molécules non nutritionnelles : les phyto-composés. On a ainsi identifié, à ce jour, plus de 8000 polyphénols et plus de 700 caroténoïdes. Ces substances d’origine végétale sont capables de moduler de nombreuses réactions au niveau cellulaire, mais aussi de préserver la santé d’un tissu, à l’image de la lutéine, un pigment d’importance majeure assurant la protection du tissu rétinien tapissant le fond de l’oeil.

DMLA

Dégénérescence maculaire liée à l’âge : voilà un nom de maladie bien long et bien compliqué ! Par commodité, on l’appelle donc par son « petit nom » : DMLA.

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