Rebelle-Santé n° 162

2,00 3,00 

Février 2014

Dans ce numéro :

L’accompagnement thérapeutique en cas de cancer.
Prescription nature contre les calculs dans la vésicule .
Le syndrome de Cotard .
L’homéopathie pour bien dormir.
Psychologie : les rêves, messages de notre inconscient.
Rencontre : angélique, le retour.
Droit de réponse : jeûne et santé, la vérité.
Soins aromatiques : un baume pour vos lèvres.
Nutrithérapie : remèdes naturels de la trousse d’urgence.
Et toutes vos rubriques habituelles…

Et dans le Petit Journal : Hommage à Sylvie Simon ; Distribution de spiruline au Mali ; Aliment : la betterave.

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Caractéristiques

UGS : N/A Catégorie :

Cancer : posons un autre regard, suivons l’exemple du Dr Mouysset

Petit retour en arrière : on est au début des années 1980, l’histoire se passe en Seine-et-Marne dans une famille très peu nombreuse puisque dans le pavillon Phénix ne vivent qu’une adolescente et sa mère. Le père est mort 7 ans avant, d’un cancer du pancréas. L’adolescente a 15 ans, elle est en seconde. Son grand frère fait des études dans le Sud de la France. La mère est directrice de l’école maternelle et présidente du comité de fêtes, une figure du village, dynamique, autoritaire et admirée.

Tout a commencé au printemps… Après quelques hémorragies, la mère se décide enfin à consulter son gynéco : cancer du col de l’utérus. Elle, pourtant si courageuse, s’effondre quand le mot cancer est prononcé. Puis elle décide de faire face. Elle se fait opérer en mai dans une clinique spécialisée. Le chirurgien était content. Prochain rendez-vous fin septembre ! L’été suivant, mère et fille partent en vacances en Corse comme chaque année. À la fin de l’été, de terribles douleurs à la jambe obligent la mère à avancer sa visite de contrôle. Le directeur de la clinique est formel à la lecture du scanner : une simple « poche de lymphe » à retirer. Elle est opérée à l’automne. C’était finalement une tumeur grosse comme un pamplemousse. Suivent un protocole de chimio et des séances de radiothérapie, avec des brûlures locales très douloureuses. Épuisée par les traitements, cette femme décide malgré tout de « prendre le taureau par les cornes ». Elle a deux enfants à charge et encore des tas de choses à faire ! Elle fait des recherches, essaie de trouver elle-même un chemin pour s’en sortir. Et c’est ainsi qu’elle « tombe » sur Guérir envers et contre tout d’un médecin américain, le Dr Simonton, et qu’elle apprend à visualiser ses cellules, les saines et les cancéreuses, et la bataille qui se joue en elle. Elle découvre aussi la macrobiotique et les promesses de ce régime alimentaire. Même si l’agriculture biologique n’était absolument pas répandue à cette époque, elle trouve le moyen de se fournir en riz complet, graines de soja et autres merveilles qu’elle cuisine avec bonheur pour elle, mais aussi sa fille et ses amis. Les mites alimentaires envahissent avec bonheur les placards. Mais c’est si bon ! Et elle va tellement mieux. Elle est en si grande forme qu’elle reprend enfin le travail. On est en avril. Plus aucune douleur, rien, une énergie incroyable, un bonheur inouï, elle organise une grande fête avec ses amis et ils défilent derrière une banderole où elle a peint en grosses lettres « Le cancer vaincu », avant de se retrouver autour d’un barbecue géant dans la cour de l’école. L’histoire aurait pu continuer aussi belle. C’était sans compter avec le rendez-vous de contrôle et le scanner quelques semaines plus tard. « Madame, votre cancer a flambé, il faut vous opérer. Vous aurez sans doute une vessie artificielle, une stomie… ». Tout s’effondre. Elle essaie de discuter, mais le médecin l’interrompt : « Soit vous acceptez l’opération, soit vous rentrez chez vous, mais, dans ce cas, ne revenez jamais, c’est vous qui faites le choix de mourir. »

Avait-elle le choix, vraiment ? Le jour de son entrée en clinique, elle était pimpante et maquillée et a dit à son médecin qu’elle voulait en ressortir dans le même état.

Le lendemain de l’opération, le chirurgien, ravi, lui a annoncé qu’il avait sorti tous ses organes un par un et qu’il n’avait finalement rien trouvé, aucune tumeur ! Les images du scanner, ce n’était que la paroi de sa vessie, épaissie à cause des rayons. Elle est rentrée de clinique épuisée. Pas le courage de retourner à la macrobiotique, plus le courage de lutter. Son état a décliné, et, quelques mois plus tard, le cancer a véritablement flambé. Elle est morte le 8 août 1985. Elle avait 48 ans. Moi presque 18 et c’était ma mère.

Vous comprendrez à quel point le cancer est une maladie qui me préoccupe. Ces derniers mois, mes échanges avec le Dr Mouysset m’ont donné un immense espoir. Si chaque oncologue pouvait s’inspirer de ce médecin, si son initiative se reproduisait partout, en France et ailleurs, enfin nous poserions un autre regard sur le cancer. Les premiers résultats d’études sur l’Accompagnement Thérapeutique sont éloquents : 68 % de survie supplémentaires. Je ne peux que vous inviter à lire ses deux ouvrages, qui viennent d’être publiés. Si l’exemple du Dr Mouysset était suivi par ses confrères, sans doute y aurait-il bien moins d’histoires comme celle de ma mère. Je souhaite de tout cœur que ce vœu, le mien, se réalise en 2014.

C’est sur cet élan d’optimisme et d’espoir que je vous souhaite une excellente année, avec du bonheur, du plaisir, mais aussi une belle et une rebelle santé.

Sophie Lacoste

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