communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Monsanto condamné

En 2004, en ouvrant la cuve de son pulvérisateur, Paul François, agriculteur charentais, a été empoisonné par les vapeurs du Lasso, un herbicide commercialisé par Monsanto, qui l’ont conduit à l’hôpital et ont failli avoir raison de lui…

Depuis, il continue à souffrir de graves troubles neurologiques, et il poursuit aussi son combat pour que Monsanto assume ses responsabilités. L’affaire dure… Monsanto a été reconnu coupable une première fois en 2012, puis en appel en septembre 2015, mais il s’est pourvu en cassation et le jugement a été annulé en juillet 2017, au prétexte que le dossier aurait dû concerner la responsabilité du produit et non le défaut d’information au sujet des risques…

L’affaire est donc retournée une nouvelle fois devant les tribunaux, le 6 février dernier, à Lyon. Le 11 avril, la cour d’appel de Lyon a enfin reconnu Monsanto responsable, c’est une première en France. Elle n’a pas statué sur le montant des dommages et intérêts, cette question devant être réglée par le tribunal de grande instance de Lyon, mais elle oblige Monsanto à verser 50 000 € à l’avocat de Paul François pour les frais de justice. Aujourd’hui, Paul François cultive en agriculture biologique. Les agriculteurs et, plus généralement, les producteurs, n’ont pas la partie facile face aux géants de l’agriculture (lire aussi notre article p. 108).

Magazine

À lire aussi

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Linky, le refus qui monte

Nous vous avons déjà parlé des compteurs communicants (1) en évoquant notamment les inquiétudes liées à leur impact sur la santé. Devant les interrogations des usagers et l’augmentation du refus de ces objets communicants, nous nous sommes intéressés aux acteurs du mouvement anti-Linky et aux solutions juridiques pour échapper à ces appareils aussi indiscrets que perturbants.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois