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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pour sauver la planète, devenez végétariens !

Le défi, pour l’avenir de la planète et le nôtre, sera d’arriver à nourrir tout le monde sans pour autant continuer à augmenter les surfaces cultivées au détriment de la biodiversité ou des forêts. Des chercheurs autrichiens ont fait des simulations pour savoir quels étaient les facteurs déterminants pour la préservation de l’environnement (et donc pour notre survie). Résultat : l’alimentation est le facteur principal à prendre en compte. Des différents scénarios imaginés par les chercheurs, le plus sûr est celui où l’on déciderait tous de devenir végétariens.

Pour mieux comprendre la si forte incidence de notre consommation de viande sur la santé de la planète, voici quelques chiffres :
– Il faut 5000 m² (1/2 ha) de terre cultivable pour produire 70 kg de bœuf ou 10 000 kg de pommes de terre.
– Entre 7 et 16 kg de céréales ou de produits végétaux sont nécessaires pour produire 1 kg de viande.
– Il faut 15 000 litres d’eau pour faire 1 kg de viande de bœuf et 800 litres d’eau pour 1 kg de blé.
– 64 % des terres cultivables du monde servent à la production de viande (pâturage et fourrage).

Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 186

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Vous vous préoccupez de l’avenir de la planète, y compris en cuisine. Mais avoir une alimentation écologique, ce n’est pas uniquement manger bio ! Cela implique aussi un changement profond (et progressif) de nos habitudes d’achats et nombre de comportements devenus «automatiques».

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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