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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Publicité cosmétique : et si trop, c’était vraiment trop ?

Biocoop s'est récemment fait épingler pour publicité dénigrante envers les cosmétiques conventionnels… Les allégations cosmétiques pourraient prochainement être sévèrement encadrées pour respecter des critères de véracité et mettre un terme aux exagérations… Et si c'était l'heure du grand ménage dans la pub cosmétique ?

La menace est dans l’air depuis 2009, avec l’adoption du nouveau Règlement européen sur les cosmétiques, entré en application en 2013, et qui institue de nouvelles règles pour la publicité. La philosophie de l’ensemble de la nouvelle réglementation sur ce qu’on appelle les allégations se trouve dans le considérant 51 de ce texte : “Le consommateur devrait être protégé des allégations trompeuses concernant l’efficacité ou d’autres caractéristiques des produits cosmétiques“.

LES CRITÈRES COMMUNS
Pour mettre en œuvre ce beau principe, des “Critères communs justifiant l’utilisation d’une allégation” ont été élaborés par la Commission européenne.
Ils sont au nombre de six :
– Conformité avec la législation
– Véracité
– Éléments probants
– Sincérité
– Équité
– Choix en connaissance de cause

L’ÉPÉE DE DAMOCLÈS
Voilà les critères posés, et rendus applicables dès 2013. Et après ? Que se passe-t-il s’ils ne sont pas, ou mal, appliqués ?
En pratique, c’est à chaque fabricant de surveiller et de mesurer ses messages pour rester dans les limites définies.
Voici donc l’industrie cosmétique placée, en quelque sorte, sous un régime de liberté surveillée. Car si, en 2016, la Commission européenne constate que les règles de base n’ont pas été suivies, elle pourra décider de durcir le cadre réglementaire.
Une perspective que l’industrie cosmétique redoute au plus haut point, on s’en doute.

LE MÉNAGE EN INTERNE
Pour éviter que le couperet ne tombe, les différentes instances représentatives de la profession ont donc lancé auprès de leurs adhérents de nombreux messages appelant à la modération et au strict respect des règles établies… allant parfois jusqu’à faire la police elles-mêmes.
C’est ainsi qu’en 2014, la FEBEA (la Fédération des entreprises de la beauté, qui fédère les plus grands noms de la cosmétique française) a déposé une plainte auprès du Jury de Déontologie Publicitaire de l’ARPP, contre Biocoop.

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