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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Troubles de la ménopause (2)

Les soigner sans soja ni hormones, c'est possible !

Dans le numéro précédent, il a été longuement question de THS, de phyto-œstrogènes, d’isoflavones de soja. Il est maintenant temps de vous présenter les traitements alternatifs non hormonaux permettant d’atténuer les troubles à court terme liés à la ménopause, en particulier ces satanées bouffées de chaleur, qui constituent le principal motif de plainte des femmes ménopausées ou en passe de l’être.

LES COMPLÉMENTS A VISÉE NON HORMONALE
Suivant la personne, l’efficacité de tel ou tel complexe s’avèrera très variable. Chez certaines, il y aura atténuation des bouffées de chaleur, chez d’autres, non. Il n’est pas toujours évident de dénicher le « bon » produit du premier coup, mais quand bien même on l’a trouvé, son efficacité dans le temps ne peut jamais être garantie. Comme, dans la moitié des cas, les bouffées de chaleur durent plus de cinq ans, l’idéal consiste à trouver deux compléments qui fonctionnent sur soi et à les prendre en cures alternées afin que l’efficacité de chacun des deux perdure le plus longtemps possible…

SALVITIUM (Laboratoire Le Stum)
– Actif anti-bouffées de chaleur : extrait sec aqueux de sauge. Grâce au procédé employé par le laboratoire, on obtient un extrait SANS phyto-œstrogènes.
– Autres actifs : extrait sec aqueux de pomme (riche en quercétine), extrait minéral d’eau de mer (riche en magnésium).
– Le laboratoire Le Stum est celui qui fournit l’étude d’efficacité la plus « crédible », dans la mesure où il s’agit d’une étude incluant un groupe placebo (placebo = produit inactif). Au terme des douze semaines d’étude, les chercheurs ont observé que bouffées et sueurs avaient diminué de plus de 60 % dans le groupe Salvitium et de plus de 30 % dans le groupe placebo.

SERELYS (Sérélyspharma)
– Actifs anti-bouffées de chaleur : extraits de pollens et de pistils.
– Une centaine de médecins – essentiellement des gynécologues – ont testé le produit sur plus de 400 femmes en période de ménopause. Après trois mois d’utilisation, il fut noté une diminution des bouffées et sueurs nocturnes chez les deux tiers d’entre elles.

MENODYNE (Yves Ponroy)
– Actifs anti-bouffées de chaleur : endophospholipides, à base d’oméga 3 marins riches en DHA.
– Autres actifs : huile de poisson riche en oméga 3, huile de bourrache riche en oméga 6 AGL, extrait de citrus riche en flavonoïdes, etc.
– Une petite étude sans groupe placebo a montré une amélioration des troubles vasomoteurs chez quatre femmes sur cinq au bout d’un mois. Idem pour la fatigue.
– À noter qu’un autre produit, à savoir MANAHE du laboratoire Nutrisanté, possède une composition identique à celle de MENODYNE.

MÉNOPAUSE-NUT (D.Plantes)
– Actif anti-bouffées de chaleur : bêta-alanine (acide aminé).
– Autres actifs : L-théanine (régulation de l’humeur), quercétine, magnésium, collagène marin, autres minéraux et vitamines…
– À noter qu’il existe une spécialité pharmaceutique uniquement à base de bêta-alanine : ABUFENE.

EN CONCLUSION
– Sauf troubles déjà sévères, les compléments à visée non hormonale méritent d’être essayés en première intention ou pour renforcer l’efficacité d’une cure d’isoflavones de soja par exemple.
– Quant aux phyto-œstrogènes, on gagnera à ne les utiliser qu’en deuxième intention ou pour accompagner l’arrêt progressif d’un THS.
– Enfin, compte tenu des risques décrits dans la littérature scientifique – notamment risque accru de cancer du sein –, le THS ne devrait plus être proposé qu’en dernier recours aux femmes souffrant de troubles vasomoteurs sévères. À ce titre, on peut considérer que les choses vont dans le bon sens puisqu’à l’heure actuelle, seules environ 700 000 Françaises sont sous THS, alors que leur nombre flirtait encore avec les 2 millions en 2001 !

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