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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Repérez les signes d’épuisement de votre corps

Les bonnes résolutions sportives de la rentrée ont une limite : votre propre résistance à la répétition d’efforts inhabituels. En d’autres termes, faire du sport peut vite devenir usant pour l’organisme. Gros plan sur les signaux d’alerte du sportif au bout du rouleau, qu’il soit débutant ou confirmé.

Faire du sport pour conserver la forme, pourquoi pas, pour perdre un peu de poids avant l’hiver, c’est une bonne résolution, louable sur le principe. Mais voilà, si votre organisme, encore sédentaire, même si vous avez eu un été sportif, n’est pas bien préparé à des efforts répétitifs pluri hebdomadaires, voire quotidiens, il risque de se rebeller et de vous envoyer des signaux d’alerte avant de craquer brutalement. C’est l’état de surentraînement, qu’on appelle aussi “épuisement du sportif” ou bien encore “overtraining syndrom”.

Dépasser ses limites…

L’état de surentraînement correspond tout simplement au dépassement des limites physiologiques imposées par l’organisme. Schématiquement, ce surmenage est lié au manque de récupération consécutif à l’entraînement excessif. Il peut survenir chez tout sportif, amateur, confirmé et même professionnel, qui pratique un sport d’endurance (vélo, course à pied…). En effet, c’est pendant le repos que les stocks énergétiques, mais aussi les vitamines et les oligo-éléments (fer, magnésium, etc.) se reconstituent. Manquer de récupération, autrement dit de repos, c’est piocher son énergie dans ses réserves et non pas reconstituer de nouveaux stocks. D’où un déficit qui s’installe de façon sournoise.

… avec des conséquences importantes

Outre la baisse inévitable des performances sportives et le dégoût ou la démotivation pour le sport, ce surmenage expose aux accidents sportifs (tendinites, claquages, chutes…), mais aussi aux infections et à une fatigue musculaire préjudiciables à l’activité professionnelle, sans parler de l’irritation et des difficultés de concentration. Autre conséquence plus surprenante, on constate souvent une diminution de la capacité de cicatrisation des petites plaies. Du côté des perturbations sanguines, on retrouve parfois une glycémie sanguine effondrée (gare à la fringale et aux coups de barre), une augmentation des enzymes musculaires (CPK) et de l’acide urique et une baisse du fer. Enfin, des troubles de la libido et du sommeil qui devient agité doivent également alerter.

Prenez votre pouls le matin…

C’est un signal de surentraînement très fiable : rien de tel que la prise du pouls le matin avant le lever afin d’en avoir le cœur net. En cas de surentraînement, le cœur s’accélère d’un jour à l’autre et de façon durable. Encore faut-il connaître son rythme cardiaque matinal habituel.

… et soyez attentif aux autres signaux

D’autres signes doivent attirer l’attention, comme l’amaigrissement, la diminution des masses musculaires des jambes et des cuisses contrastant avec la prise de graisse abdominale, une baisse de l’appétit et une sensation de soif nocturne. Des nausées peuvent apparaître. Le froid se fait sentir plus rapidement et les jambes semblent trop lourdes lors de la pratique sportive.

Levez le pied pendant quelques semaines

Seul traitement possible lorsqu’apparaissent les premiers symptômes : un repos sportif pendant au moins 3 ou 4 semaines. Ne redoublez pas d’efforts si vos performances sportives stagnent. C’est trop souvent la (mauvaise) solution choisie, synonyme de cercle vicieux. Reprenez ensuite de façon progressive, au feeling, sans forcer. N’oubliez pas de bien vous hydrater et de diversifier votre alimentation.

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La spasmophilie

J’ai été spasmophile pendant plusieurs années. Au point de ne même pas arriver à passer la porte de ma maison pour aller chercher mon courrier. J’ai eu aussi beaucoup de crises de peur panique, surtout quand je devais attendre aux caisses par exemple, ou dans des salles d’attente. J’étais alors obligée d’aller m’isoler, dès que je sentais la crise venir (sueurs, palpitations, mes jambes qui flageolaient, l’impression que j’allais tomber par terre et mourir). J’avais aussi très souvent des maux de ventre, des périodes alternées de diarrhées et de constipation.» Catherine.

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