Douleurs neuropathiques : vous reprendrez bien un peu de pesticides ?
À l'ère de la chimie de synthèse triomphante, on envisage d'employer un pesticide pour limiter les effets d'un médicament neurotoxique.
Taxol et éthoxyquine
Les chimiothérapies ne sont pas en reste, provoquant elles aussi des douleurs neuropathiques, et pas qu’un peu ! On a ainsi observé que 80 % des patients traités par un médicament cytotoxique comme le taxol étaient victimes de ce type de douleurs !
Un chiffre impressionnant qui a poussé Ahmet Höke, professeur de neurologie et de neurosciences, à tester 2000 composés chimiques susceptibles de limiter la neurotoxicité du taxol. Lui et son équipe ont fini par en trouver un : l’éthoxyquine.
Prochaine étape : lancer de nouvelles études afin de valider l’efficacité et l’innocuité de l’éthoxyquine.
Une invention de Monsanto…
Justement, parlons-en, de l’innocuité de l’éthoxyquine. Mise au point par la société Monsanto dans les années 1950, l’éthoxyquine est classée comme pesticide et additif alimentaire (E324) au Codex Alimentarius (1) !!!
Face aux douleurs neuropathiques, n’y a-t-il point de salut hors de la chimie de synthèse ? Eh bien, si, justement…
Les solutions naturelles
Pour agir rapidement sur le paramètre douleur, il y a la solution du cannabis thérapeutique, dont la capacité à soulager les douleurs neuropathiques est avérée.
Encore plus fort que le cannabis, un champignon médicinal capable d’agir en amont du problème. Ce champignon, c’est Hericium erinaceus.
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