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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pour sortir de la kleptomanie

Une petite cuillère sans valeur au restaurant, un bijou ou un flacon de parfum chez sa meilleure amie, ou tout simplement un stylo sur le bureau d’un collègue de travail… autant de situations qui peuvent correspondre à une kleptomanie, une pathologie psychiatrique qui se distingue du vol habituel par l’absence de valeur de l’objet volé et l’aspect pulsionnel et irrépressible de l’acte.

La kleptomanie rentre dans le domaine de la pathologie psychiatrique, même si, vu du côté du propriétaire, l’objet manque à l’appel.

Chez le kleptomane, qui agit toujours seul, il n’y a pas d’arrière-pensée économique. L’objet n’a donc pas de valeur monétaire particulière et le vol – ou l’objet – revêt parfois un caractère absurde.

DÉPRESSION CACHÉE ?
La kleptomanie partage de nombreux points communs avec les névroses obsessionnelles, à l’instar des TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif), du jeu pathologique (ludopathie) ou des comportements phobiques avec lesquels la kleptomanie peut d’ailleurs s’associer (7 % des kleptomanes ont un TOC). Certains médecins y voient un équivalent de dépression cachée : la kleptomanie « active », avec passage à l’acte donc, permettant de lutter contre la dépression. Certains patients présentent d’ailleurs une authentique psychose maniaco-dépressive (bipolarité).

HONTE ET CULPABILITÉ
Plus surprenant, et contrairement au vol classique, le kleptomane se sent dévalorisé. Il essaie de lutter contre sa pulsion, allant jusqu’à regretter son geste car son sens moral reste intact. Les objets, souvent de petite taille pour être facilement cachés, peuvent être jetés, collectionnés, donnés ou tout simplement remis à leur place en cachette. Fait important qui permet de différencier la kleptomanie du simple vol, l’acte est précédé d’une tension interne croissante, expression de sa culpabilité, l’acte donnant lieu à un soulagement. En d’autres termes, le kleptomane dérobe l’objet pour diminuer l’angoisse engendrée par sa pulsion incontrôlable.

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