communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le dos trop raide ?

Faites le test de Schober !

Avec le temps, on perd de la souplesse au niveau articulaire, particulièrement dans la région lombaire. Se pencher en avant pour toucher le sol avec ses doigts, les cuisses bien droites, devient difficile.

Vraie raideur lombaire ou simple manque d’entretien général ? Le test de Schober vous donne la réponse.

L’arthrose vertébrale, phénomène naturel et inéluctable du vieillissement, concourt à limiter les mouvements, mais le manque « d’entretien » de la colonne vertébrale lombaire aussi. Dans les deux cas, se pencher en avant devient compliqué et souvent douloureux. D’où l’intérêt de la pratique de « l’hygiène lombaire » qui consiste à entretenir son dos afin de rester souple et de freiner les conséquences de l’arthrose.

Mobilité lombaire

Comment savoir si ce manque de souplesse provient précisément de la colonne lombaire ? C’est tout l’intérêt du test de Schober (TS), du nom de son inventeur, qui permet d’apprécier la mobilité des vertèbres lombaires et les progrès liés à la pratique de la gymnastique lombaire, par exemple. Dans les cas de dysfonctionnement vertébral (vertèbre « déplacée »), le TS permet de vérifier la récupération de la mobilité lombaire après une manipulation vertébrale. Enfin, le TS s’avère pathologique dans certaines atteintes du rachis lombaire (spondylarthrite ankylosante, pathologies discales…).

Comment ça marche ?

Ce test très simple consiste à mesurer la distance entre deux points du dos, avant et pendant une flexion du tronc vers l’avant. En effet, lors d’une flexion du tronc, pour aller toucher ses pieds par exemple, les vertèbres lombaires doivent basculer vers l’avant. Sans blocage vertébral, le dos au niveau lombaire devient rond (convexe). En cas de blocage, il ne s’arrondit pas suffisamment : la partie lombaire reste rectiligne. Dans le premier cas, le basculement des vertèbres lombaires se traduit par un allongement du bas du dos. Dans le second cas, elles restent plus ou moins fixées et l’allongement ne se produit pas. En pratique, toucher le sol s’avère difficile.

En pratique

Le TS nécessite la collaboration d’un « assistant » (ou du médecin). Le patient doit être en sous-vêtements.

⇒ L’assistant va se placer derrière le patient. Ce dernier doit se tenir debout, le dos bien droit.

⇒ L’assistant doit repérer les petites fossettes de Vénus (« salières de Vénus »), ces petits creux situés dans le bas du dos de part et d’autre de la colonne lombaire, juste au-dessus des fesses, puis faire un trait au stylo pour relier horizontalement les deux fossettes. Le point de croisement sur la colonne lombaire constitue le point de repère numéro 1.

⇒ À l’aide d’un mètre-ruban, l’assistant inscrit un second point, 10 cm plus haut sur la colonne lombaire. Au final, deux points (supérieur et inférieur) séparés de 10 cm sont donc placés verticalement sur la colonne vertébrale.

⇒ Le patient se penche ensuite en avant, le plus possible, bras pendants, comme pour aller toucher ses pieds.

⇒ Sur le patient toujours en position penchée, l’assistant mesure à nouveau la distance entre les deux points.

Résultats

Lorsque les vertèbres lombaires sont restées mobiles et basculent bien vers l’avant, la distance entre les deux points augmente et passe de 10 cm en position de départ à au moins 14 cm en position penchée. En deçà de 14 cm, a fortiori si les deux points sont restés à 10 cm, la colonne vertébrale manque de mobilité.

Souplesse musculaire

Seule petite restriction à ce test toujours utilisé par les médecins, bien qu’ancien (1937), l’existence d’ischio-jambiers un peu rétractés (ces muscles arrière des cuisses sont étirés pendant la manœuvre de flexion du dos et peuvent constituer un frein en cas de rétraction). Là encore, des séances d’étirements ou de stretching permettent de redonner un peu de souplesse aux cuisses… et donc au dos !

Magazine

À lire aussi

Le yoga du souffle

Le respiration est un lien sacré qui unit tous les êtres à la vie. Le yoga, par définition, évoque cette notion de relais et d’union entre le corps, l’esprit et le mouvement vital entretenu par l’inspir et l’expir. La pratique du yoga du souffle vous permettra de respirer au rythme de votre propre nature jusqu’à l’obtention de l’équilibre, de la santé et du bien-être que vous recherchez.

Tout savoir sur le spondylolisthésis

C’est le nom médical donné au glissement de deux vertèbres l’une sur l’autre. Une pathologie fréquente, bien visible lors de la radiographie de profil du rachis, et qui concerne essentiellement les vertèbres lombaires et le sacrum. Bien qu’impressionnant sur la radio, le spondylolisthésis est rarement douloureux et s’avère bénin la plupart du temps. Explications…

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois