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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le ptôsis de la paupière supérieure…

... quand un clin d'œil dure...

Impossible de passer à côté d’une chute de la paupière supérieure tant elle est évidente. Derrière le préjudice visuel se cache surtout un handicap social important. Fort heureusement, des solutions existent.

Nul n’a oublié le regard inquiétant d’un ancien directeur général français du Fond Monétaire International (FMI) avant qu’il ne se fasse opérer, et celui tout aussi redoutable de l’acteur américain Forest Whitaker. Dans les deux cas, ces personnalités présentaient une paupière supérieure tombante, recouvrant totalement ou en partie l’œil concerné. C’est le ptôsis, ou blépharoptôse, une particularité palpébrale (paupière) beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit, car très souvent légère et donc minorée, à l’instar d’un présentateur français du journal télévisé du dimanche. En cause le plus souvent, une atteinte du muscle releveur de la paupière (levator palpebrae superioris).

Impossibilité d’ouvrir l’œil

S’il est possible de fermer l’œil lors d’un ptôsis, l’ouvrir complètement devient très difficile, voire impossible, la paupière refusant d’obéir à cet ordre pourtant simple. Pour autant, l’abaissement de la paupière n’est pas toujours identique d’un jour à l’autre et s’accentue généralement le soir. L’état de fatigue est donc un paramètre dont il faut tenir compte. Quoi qu’il en soit, en recouvrant la pupille, la couverture de l’œil par la paupière tombante peut provoquer des difficultés visuelles et notamment une baisse de l’acuité. Le ptôsis peut donc entraîner des conséquences importantes, professionnelles, sportives ou sociales.

Le pus souvent unilatéral

Ce qui caractérise le ptôsis est son caractère asymétrique. 

Congénital…

Dans l’immense majorité des cas, le ptôsis est congénital, autrement dit présent dès la naissance. La paupière tombante est liée à un déficit musculaire au niveau du muscle releveur de la paupière.

… ou acquis

Lorsqu’il n’est pas présent dès la naissance ou visible pendant la petite enfance, le ptôsis peut être acquis, contracté pour une raison ou pour une autre. Plusieurs pathologies ou circonstances exposent à un ptôsis (voir encadré). Dans certains cas, il constitue l’un des symptômes d’une pathologie qui peut s’avérer grave, voire mortelle, d’où l’intérêt de consulter sans tarder, notamment lorsque le ptôsis apparaît de façon marquée, rapide ou inattendue.

Une petite intervention

Le traitement est très souvent chirurgical, comme dans le ptôsis congénital ou d’origine accidentelle. Pratiquée sous anesthésie – locale parfois –, l’intervention vise à raccourcir le muscle releveur de la paupière ou à le replier, dans les deux cas pour en diminuer la longueur. Enfin, mieux vaut agir précocement lorsque le ptôsis est congénital et opérer rapidement les enfants.

*

Homéopathie

Plusieurs solutions homéopathiques peuvent améliorer certains ptôsis :

Muscle releveur défectueux : Conium maculatum (extrait de grande ciguë).

Cause neurogène : Gelsemium sempervirens (jasmin jaune), Syphilinum.

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