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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Parkinson une victoire sur la maladie

Ou comment Jean-Claude tient la maladie à distance

S’il avait écouté le pronostic médical, Jean-Claude Prévost serait sans doute en piteux état aujourd’hui… Pourtant, presque 10 ans après le diagnostic, il vit normalement.

«Incurables », dit-on de certaines pathologies pour lesquelles la médecine ne dispose pas de traitement. Quand, pour ses 65 ans, Jean-Claude a reçu le verdict : maladie de Parkinson, il s’est effondré. Il pouvait poser un nom sur la cause des manifestations étranges qui le paralysaient parfois, mais semblait devoir se résigner à la déchéance physique progressive. C’était mal le connaître. 

Après avoir accusé le coup, il a pris le taureau par les cornes et son destin en main. Menant une véritable enquête sur cette maladie qu’il avait reçue en cadeau de retraite, il s’est plongé dans un méticuleux travail de recherche scientifique pour comprendre ce qui se jouait dans son cerveau avant de mettre au point son traitement, une méthode qui lui permet, depuis plusieurs années maintenant, de tenir la maladie à distance et de vivre comme tout le monde.

Il raconte son expérience dans un livre où il donne le détail de son « protocole » de soin pour vaincre Parkinson. Régime alimentaire, compléments nutritionnels, phytothérapie, exercices physiques : les réponses et solutions sont multiples. Morceaux choisis.

Une nourriture dédiée à mon cerveau

Mon amie Parki étant en partie liée à un phénomène d’oxydation accélérée de mes neurones dopaminergiques, j’ai décidé de complètement revoir mes habitudes alimentaires pour supprimer de mon alimentation les aliments oxydants, au bénéfice des antioxydants. C’est simple : il suffit de consommer surtout des fruits et des légumes plutôt qu’une nourriture essentiellement carnée, même bio. Il faut consommer des protéines, des glucides et des lipides, mais de qualité et en quantité raisonnable.

Exemples d’aliments antioxydants

– Le zinc et le sélénium : noix, noix du Brésil (ou d’Amazonie), amande, pistache, noisette, crustacés, huîtres et moules de l’Atlantique, foie de veau et œuf bio, germe de blé.

– Les légumes : épinard, avocat, poivron rouge, fenouil, betterave cuite, brocoli, chou-fleur, chou rouge, carotte (crue, plus bénéfique que cuite), patate douce, pomme de terre bio, tomate crue (de saison).

– Les fruits frais ou séchés : banane, pomme avec pépins (les pépins renferment une dose infime de cyanure anticancérigène), orange, citron, mandarine, kiwi, kaki, goyave, grenade, abricot et raisin (non soufrés), pruneau, baies de goji, cassis, fraise, myrtille.

– Les céréales et graminées : avoine, millet, millet brun, céréales complètes, sorgho noir et rouge, tofu, pétales de maïs, seigle, farine complète, riz complet.

– Aromates et épices : persil, cerfeuil, coriandre, cannelle, cumin, curcuma, poivre, curry, gingembre, piment, graines de moutarde, graines de chia, noix de muscade.

– Les huiles : huile d’olive vierge de première pression à froid, huile de colza bio, huile de lin, huile de poissons, huile de coco.

– Autres : olives noires, chocolat noir, cacao, thé vert, eau en bouteille non gazeuse, vin rouge tannique (maximum deux verres par jour).

(…) Un peu contre l’avis de mon médecin – pour raison de graisses saturées –, je décide d’intégrer l’huile de noix de coco dans mon porridge du matin. Atout supplémentaire, elle aide le côlon à évacuer normalement, ce qui est souvent l’un des problèmes du Parkinsonien. Trois mois plus tard, j’ai pu constater un grand progrès de mémorisation et de dynamisme, alors que je vivais auparavant une période particulièrement pénible d’épisodes où je « perdais la boule ». L’huile de noix de coco, je la surnomme dorénavant le « caviar blanc » de mes neurones !

Des compléments pour nourrir mon cerveau

Mon cerveau a besoin de carburants essentiels apportés par l’alimentation. Mais peut-être que ce que je mange ne lui suffit pas pour assurer un fonctionnement optimal. J’ai donc retenu les compléments suivants :

– Huile de noix de coco. 

– Bacopa monnieri : qui stimule les liens cognitifs et qui est alcalin-
détoxifiant pour les cellules de mon cerveau. 

– Mucuna pruriens : L-dopa végétale naturelle qui deviendra dopamine. 

– L-tyrosine : l’un des ingrédients principaux pour que la recette fonctionne. Il s’agit d’un acide aminé précurseur de la dopamine. Les six premiers mois de ma découverte, j’ai pris une gélule au petit déjeuner et à midi. Depuis fin décembre 2017, je suis passé à une seule gélule (500 mg) le matin, à jeun, accompagnée d’un cocktail de vitamines de chez Vit’all+ (vitamines B complex 100). Je l’associe à la gélule de Mucuna (L-dopa 100 mg de chez Solbia).

– N-acétylcystéine (NAC) : 600 mg, une gélule par jour prise au déjeuner pour une meilleure métabolisation. Puissant antioxydant source de glutathion, notre système réparateur.

– Redox : antioxydant puissant pour le corps et le cerveau, il contient des extraits de raisin, spiruline, quercétine et thé vert. Une gélule de 500 mg par jour au premier repas, en alternance avec le NAC (un mois sur deux).

– Coenzyme Q10 Ubiquinol : de 100 à 200 mg, soit une à deux gélules par jour, à prendre au petit déjeuner copieux du matin, ou au repas de midi avec apport de gras ou une cuillère d’huile d’olive. Aide à maintenir les artères, carburant du cœur et des poumons, protège de l’oxydation du cholestérol LDL et améliore la production de l’énergie des mitochondries dans les cellules du cerveau et du corps pour une meilleure défense immunitaire. La prise de Q10 quotidiennement m’a permis de supprimer les médicaments Mono-tildiem LP 200 (inhibiteur calcique) et Kardegic 75 (antiagrégant plaquettaire). Attention, ne pas confondre avec Ubiquinone, qui doit d’abord être transformé par le métabolisme pour devenir Ubiquinol.

– Vitamine C : de 2 à 3 g (acide ascorbique en poudre) dilués dans une bouteille de 50 cl, à boire dans la journée. La vitamine C améliore le sommeil du Parkinsonien et renforce les défenses immunitaires.

– Lithium Orotate : une gélule de 125 mg avec un verre d’eau. Vu avec mon médecin, j’en consomme une semaine sur deux toute l’année (pas ou peu recommandé si thyroïdite).

– Cure de probiotiques : Prodocta du Dr Trotta, 1 gélule le matin au déjeuner en cure d’un mois (novembre, janvier et mars ; si problèmes intestinaux, un mois en été). (…) 

L’activité physique

C’est l’une des clés du trousseau du rétablissement et de ma rémission. (…)

Je ressens le besoin de faire beaucoup d’activité physique. Un jour sur deux, dès 7 h du matin, je pratique une marche soutenue de 6 à 8 km pendant 1 h 40 (5-6 km/h), en toute saison, avec l’estomac vide. Je ne bois que de l’eau et je rentre pour le petit déjeuner à 8 h 30 environ, 9 h en été après le bain de mer. (…) 

*Extraits de “Ma Victoire sur Parkinson”
Éd. Mosaïque-Santé
en vente en librairies et sur dans notre boutique

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