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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Vitamine D et mélatonine… merci Didier !

Il y a presqu’un an maintenant, dès les premières semaines de la pandémie, notre naturopathe Didier Le Bail a proposé un protocole pour limiter les risques d’attraper le covid et, surtout, ceux de faire une forme grave. Huile essentielle de ravintsara sous les pieds, vitamine C quotidienne, mais aussi deux autres substances naturellement présentes dans notre organisme dont les taux semblent influer directement sur l’évolution de la maladie : la vitamine D et la mélatonine. En mai 2020, l’académie de médecine confirmait que Didier Le Bail avait raison pour la vitamine D et, en ce début d’année, de nombreux experts nous invitent à ne pas en manquer. Quant à la mélatonine, une équipe de scientifiques brésiliens publie une découverte majeure qui ne fait qu’accroître les perspectives thérapeutiques offertes par la mélatonine dans le combat contre le SARS-CoV-2. L’étude indique que plus les niveaux de mélatonine sont faibles et plus le risque de développer des symptômes et/ou une forme sévère de Covid-19 est élevé.

La mélatonine semble agir comme une barrière contre le virus.

Les travaux de recherche brésiliens, publiés dans la revue Melatonin Research, montrent qu’une administration nasale de mélatonine, en gouttes ou en spray, pourrait éviter ou réduire le développement de la maladie chez les patients pré-symptomatiques. On trouve pour le moment de la mélatonine en spray buccal, mais pas encore en spray nasal (forme préférentielle selon l’étude). Ce type de produit reste donc à développer et à tester…

La posologie moyenne par voie orale est de l’ordre de 1 à 2 mg/j. Dans les compléments alimentaires (qui sont proposés pour mieux dormir ou « se recaler » en cas de changement de fuseau horaire), la dose unitaire est limitée à 2 mg.

Et des oméga 3 au menu

Dans ce numéro (233), Didier Le Bail, encore lui, nous fait part de tout l’intérêt des lipides anti-inflammatoires. Or, comme pour la vitamine D et la mélatonine, un faible taux d’oméga 3 semble prédire les formes graves de covid. C’est ce que révèle une toute récente étude menée à Los Angeles. Les chercheurs mettent ce rôle bénéfique des oméga 3 sur le compte de leur puissant effet anti-inflammatoire (qui empêcherait « l’orage cytokinique », principale manifestation des formes sévères).

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.

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