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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Light : le leurre

Les sucres rapides, on le sait, sont de véritables poisons. Mais les boissons et aliments light sont sans doute pires encore.

Jusque dans les années 1990, on avait pour habitude de lutter contre le surpoids – et le diabète de type 2 qui lui est souvent associé après 40 ans – en limitant sa consommation de graisses. Depuis, les nutritionnistes ont revu leurs prescriptions et aujourd’hui, il n’est plus question de baisser la quantité de corps gras dans les régimes alimentaires équilibrés, à condition bien sûr de les choisir de qualité. Mieux vaut éviter les lipides chauffés à haute température (dans les fritures, par exemple), qui deviennent vite toxiques. Par ailleurs, que ce soit une huile végétale ou un corps gras animal, mieux vaut opter pour du bio (car les corps gras ont tendance à accumuler les produits toxiques). Et si vous aimez le beurre, c’est “au lait cru”, comme les fromages, qu’il sera le meilleur pour votre santé. Cela étant rappelé, venons-en aux sucres.

La glycémie, obligatoirement stable

Notre organisme, intelligent, parvient à se sortir de bien des situations. Mais certains paramètres physiologiques doivent rester absolument stables, c’est une question de survie. Parmi eux figure la glycémie, autrement dit le taux de sucre dans le sang. Ce même sucre représente le principal combustible des cellules. Mais pour qu’il soit utilisable une fois ingéré, il doit être digéré, puis il passe dans le flux sanguin avant d’être distribué aux cellules. C’est là qu’intervient l’insuline, une hormone fabriquée par le pancréas dont l’un des principaux rôles consiste à réguler le taux de sucre dans le sang en le distribuant là où les cellules en ont besoin : dans les muscles, le cerveau… Et quand, après avoir fourni assez de carburant, l’insuline se trouve avec un surplus de sucre, elle organise le stockage de l’excédent dans le foie et dans les muscles. Puis, quand cela ne suffi t pas, elle stimule la conversion des sucres en gras…

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