Reprise du sport : écoutez votre corps
Bonnes résolutions obligent, nombreux sont ceux qui ont décidé d’entamer l’année en se jetant à corps perdu dans le sport. Mais si le sport, c’est la santé, en abuser est risqué et expose aux blessures, des plus bénignes aux plus graves.
Tendinites, claquages, troubles du sommeil, voire accident cardiaque… il ne fait pas toujours bon dépasser les limites que notre corps nous impose. Et en matière de sport amateur, ce n’est jamais le mental qui décide… mais notre corps ! Mieux vaut donc lever le pied avant l’accident.
La douleur, juste avant la blessure
Iriez-vous arrêter le signal d’alarme sans jamais vous préoccuper de la raison qui a motivé son déclenchement ? Non, bien entendu ! C’est pourtant ce qui se passe lorsque l’on s’évertue à continuer son sport favori malgré la douleur, en serrant les dents. Car, de tous les signaux d’alerte, la douleur est certainement le plus efficace.
Il faut aussi s’interroger sur sa cause et y remédier : excès d’entraînement (course à pied) ? Mauvaise gestuelle (sports techniques comme le tennis) ? Matériel inadapté (vélo trop petit) ? Mauvaise position ?
La fatigue, ou quand le dégoût menace
Quoi de plus normal que d’être fatigué quand on se bouge ! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on dort beaucoup mieux lorsqu’on fait du sport. Pour autant, toute fatigue excessive ou injustifiée peut être l’un des premiers signes du surentraînement, autrement dit d’une difficulté à récupérer des efforts fournis par un effet d’accumulation. Et qui dit fatigue dit blessures, dégoût du sport (durable pour certains !) et autres perturbations profondes du métabolisme (effondrement de la glycémie, augmentation de l’acide urique et lactique, stock de fer en chute libre, diminution de la synthèse de testostérone…). Gare à la tentation d’accentuer les séances en espérant améliorer ses performances. C’est tout le contraire qui risque d’arriver. Un véritable cercle vicieux s’engage. Seul l’arrêt sportif permet de recharger ses batteries et de récupérer. Plusieurs semaines d’arrêt sont nécessaires lorsque le surentraînement est installé. D’où l’intérêt d’en repérer les premiers signes.
Quand le cœur s’emballe
Premier menacé par le surentraînement, le cœur dont le rythme matinal augmente, d’où l’intérêt de surveiller son pouls le matin.
Les crampes, dans les efforts intenses
Quand on est néophyte, difficile de connaître ses limites. Et l’erreur commise est souvent la même : on part souvent trop vite par manque de repère ! Résultat, des crampes surviennent, synonymes d’accumulation d’acide lactique (lactates) dans l’organisme. Car partir trop vite par rapport à ses capacités entraîne un déséquilibre entre la demande d’oxygène générée par l’effort et l’apport respiratoire, insuffisant pour satisfaire cette demande. Et mieux vaut être bien échauffé et reposé car les crampes surviennent plus facilement sur un muscle fatigué ou trop sollicité. Enfin, il faut boire suffisamment car, plus l’organisme est déshydraté, plus il est sujet aux crampes.
Les autres petits signes discrets de l’excès de sport
> Baisse du poids.
> Irritabilité.
> Sommeil haché.
> Soif nocturne.
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