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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Répulsif à moustique dangereux

Appliqués sur la peau sous forme de lotion ou de crème, les répulsifs anti-moustiques modifient les sensations olfactives de l’insecte. Le moustique passe son chemin, pour aller piquer quelqu’un d’autre. Découvert en 1953, le DEET (N,N-diethyl-3-méthylbenzamide) est aujourd’hui utilisé chaque année par au moins deux cents millions de personnes dans le monde. Parue dans la revue BioMed Central Biology, une étude internationale menée par Vincent Corbel (Institut de recherche pour le développement, Montpellier) et Bruno Lapied (Université d’Angers) prouve que le DEET inhibe l’acétylcholinestérase chez le moustique, mais aussi dans les cellules nerveuses de souris traitées. Parce qu’ils ne sont pas des médicaments ni des pesticides, ces répulsifs sont classés parmi les cosmétiques, à la réglementation plus légère. Vincent Corbel précise : « Nous ne disons pas que l’usage normal du DEET va tuer les gens. Mais qu’à certaines concentrations et en combinaison avec d’autres substances, il peut être dangereux, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants. »

Retour au sommaire de Belle-Santé n° 119

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Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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