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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Superoxyde dismutase

Il n'y a pas de feu sans fumée...

Les petites centrales électriques présentes à l’intérieur de chacune de nos cellules utilisent l’oxygène inspiré pour produire de l’énergie. Mais à l’image de la fumée produite par une bûche brûlant dans une cheminée, cette opération se solde par l’émission de sous-produits toxiques : les radicaux libres de l’oxygène.

Le premier radical à apparaître est l’anion superoxyde. La superoxyde dismutase (SOD) est l’enzyme antioxydante chargée de diminuer la durée de vie de l’anion superoxyde, l’empêchant ainsi de se transformer en un autre radical libre très toxique (1).
L’anion superoxyde ne résulte pas seulement de l’activité énergétique cellulaire, il peut aussi être produit en quantité importante lorsque le corps est soumis à des radiations (UV, rayons X…) ou exposé à des produits chimiques toxiques (pesticides, produits ménagers, médicaments de synthèse, en particulier ceux utilisés en cancérologie…). Idem en cas d’activité physique intense, de stress prolongé ou de maladies inflammatoires chroniques.

QUAND LA BALANCE PENCHE DU MAUVAIS CÔTÉ…
L’excès d’anions superoxydes provoque des dégâts cellulaires importants, notamment au niveau des chromosomes, supports de nos gènes. Le fait de ne pouvoir neutraliser l’anion superoxyde ouvre la voie à des réactions radicalaires en chaîne et donc à l’apparition d’un stress oxydatif dont les conséquences peuvent être très préjudiciables à la santé.
Or il faut savoir que la production de SOD diminue avec l’âge ou qu’elle peut ne pas être activée assez rapidement en raison de déficiences en certains oligo-éléments catalyseurs (manganèse, cuivre, zinc).

BON À RETENIR :
> manganèse et sélénium contribuent à stimuler les gènes favorisant la fabrication de SOD ;
> des cures de baies séchées de Goji (Lycium barbarum) permettent d’accroître le niveau d’activité de la SOD ;
> les aliments riches en quercétine, comme les oignons (surtout les rouges), aident à augmenter les niveaux de SOD à l’intérieur des petites centrales électriques cellulaires.

LES SOURCES DIRECTES DE SOD
Il est certes possible de trouver de la SOD dans l’alimentation (melon, citron, chou rouge, blé germé, micro-algues, pollen, pistils de fleurs…), mais elle est malheureusement détruite au cours de la digestion. Pour pallier ce problème, des compléments alimentaires ont été formulés afin de garantir la biodisponibilité de la SOD. Ils sont réalisés à partir d’une variété non OGM de melon particulièrement riche en SOD. On trouve actuellement sur le marché deux SOD melon. Dans le premier produit, le concentré de pulpe de melon est micro-encapsulé dans une matière grasse végétale ; dans le second, la SOD melon est liée et protégée par une protéine du blé, la gliadine. Attention : les intolérants au gluten se détourneront du produit contenant de la gliadine.

(1) En présence de la SOD, l’anion superoxyde est détruit 10 000 fois plus vite !

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