communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Tout savoir sur la Toxémie

Terrain encrassé, santé en danger

En naturopathie, on n’a de cesse de mettre en garde contre l’encrassage, car celui-ci fait le lit de multiples maladies. Dans leur jargon, les naturopathes utilisent le terme de toxémie pour évoquer l’encrassage de l’organisme.

L’inventeur du mot toxémie est John H. Tilden (1851-1940), un médecin américain considéré comme l’un des grands inspirateurs de l’hygiénisme et de la naturopathie. Il a détaillé son approche dans un ouvrage de référence Toxemia, the basic cause of disease (« Toxémie, la cause première de la maladie ». Ouvrage non traduit en français).

« Selon la philosophie de la toxémie, chaque soi-disant maladie est une crise de toxémie, ce qui signifie que la toxine s’est accumulée dans le sang au-delà du seuil de tolérance, et la crise, la soi-disant “maladie” – appelez-la rhume, grippe, pneumonie, mal de tête, ou fièvre typhoïde – est une élimination salutaire (…) Ce qu’on désigne par maladie n’est autre que les efforts de la nature pour éliminer des poisons du corps. » (Dr Tilden).

LES POISONS DU CORPS
L’encrassage résulte d’une accumulation de substances incompatibles avec la santé qui finissent par outrepasser les capacités de l’organisme à s’en débarrasser via les organes de filtration et d’élimination que sont le foie, l’intestin, les reins, les poumons et la peau. Ces substances nuisibles qui empoisonnent le corps à petit feu sont à la fois les polluants environnementaux de toutes sortes (toxiques) et les déchets et résidus issus des métabolismes (toxines).

DE L’ECZÉMA À L’ASTHME
L’exemple typique est celui de l’eczéma qui dégénère en asthme. En médecine traditionnelle chinoise, la peau est considérée comme le « troisième poumon ». À force d’avoir recours à des crèmes à la cortisone qui bloquent l’évacuation des toxines par la peau lors des crises d’eczéma, on contraint l’organisme à refouler les déchets vers l’intérieur, en l’occurrence vers les poumons pour que ceux-ci les éliminent. L’eczéma se transforme ainsi au mieux en toux, au pire en « eczéma des bronches », autrement dit en asthme !

COLLES ET CRISTAUX
D’un point de vue naturopathique, l’eczéma manifeste l’effort de l’organisme pour se libérer d’un excès de « colles » (eczéma suintant) ou de « cristaux » (eczéma sec).
Lorsque l’accumulation de colles et de cristaux dépasse le seuil de tolérance, la force vitale déclenche et réitère au besoin les crises curatives salvatrices. Vu de l’extérieur, cela prend la forme de « maladies » diverses et variées qui représentent en fait autant de tentatives de la force vitale pour épurer l’organisme.

LE RÔLE DE L’ALIMENTATION
L’alimentation joue un rôle majeur dans l’apparition et la chronicisation des maladies de surcharge.
Ce qui favorise la production de colles : les lipides d’origine animale (lait, beurre, fromages, porc, viandes) et végétales (huiles raffinées, graisses durcies) ; les glucides (farines/pâtes/riz/sucres raffinés) ; tout apport calorique excédentaire (repas copieux, grignotages).
Ce qui favorise la production de cristaux : farines/pâtes/riz/sucres/huiles raffinés ; viandes, charcuteries, fromages forts et fermentés ; alcool, café, thé noir, chocolat.
Bref, cela plaide pour l’adoption d’une alimentation faisant la part belle aux végétaux et aux aliments bruts/complets/bio, consommés crus ou cuits de façon non agressive. Manger mieux, donc, mais aussi un peu moins…

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Sélection de recettes d’Anaïs Dufourneau

Les tout premiers et fidèles lectrices et lecteurs de notre magazine ont pu, des années durant, découvrir chaque mois une nouvelle recette de cette cuisinière émérite et érudite. Elle nous a quittés il y a trois ans, mais nous ne l’avons pas oubliée.
En souvenir d’Anaïs, et pour fêter la nouvelle année, nous avons sélectionné pour vous quelques délices à réaliser, extraits de son ouvrage paru en 2006 Les Savoureuses Recettes d’Anaïs Dufourneau.

Le lait de vache

La blancheur virginale du lait de vache ne fait plus l’unanimité. Cependant, inutile de tomber dans l’alarmisme : personne ne risque de mourir foudroyé après avoir mangé un flan. En revanche, trop c’est trop, et l’excès de produits laitiers semble dommageable à plus d’un titre. Le point sur cet aliment à surveiller… comme le lait sur le feu.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois