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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Urgent : cherche OPjistes !

C’est quoi être OPjiste ? Un nouveau métier, une nouvelle passion ? Un peu des deux ; on recherche passionné de nature et observateur très sérieux !

Cet été, devenez OPjiste

Traduisez : Observateur de Papillons des Jardins. Et contribuez ainsi à une grande opération de science participative qui a déjà mobilisé plus de 14 000 personnes en 2006 et a permis le suivi de plus de 4 000 jardins.

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit de constituer un réseau national de surveillance des 28 espèces les plus communes de papillons de jour (ou groupe d’espèces très semblables) pour suivre et comprendre l’évolution des populations et mettre en place des actions adaptées à la protection des papillons et de la biodiversité plus globalement. La nécessité pour les scientifiques de disposer d’un très grand nombre d’informations sur toute la France a conduit à cette idée d’impliquer un maximum de personnes volontaires pour observer les papillons et transmettre les données à l’observatoire des papillons des jardins.
L’opération commencée au printemps 2006 et impliquant des observateurs «tout public» a porté ses fruits : elle a permis d’établir une carte de France de la richesse moyenne des espèces observées et de récolter des données intéressantes sur le cycle de vie des différentes espèces qui pourront être mises en relation avec les informations concernant le climat.

Comment devenir OPjiste en 2007 ?

Rien de plus facile ! Il faut s’inscrire sur le site www.noeconservation.org. On vous demandera votre adresse e-mail, le code postal de la commune et une petite description du jardin où vous ferez les observations ; sur le site, vous trouverez également toutes les informations pour réaliser vos observations.
L’identification des papillons se fait à partir d’un guide simple d’utilisation que vous pouvez télécharger ou vous procurer dans les magasins Gamm vert. Ce guide concerne les 28 espèces communes (ou groupe d’espèces très semblables) à observer ; il présente une photo, une description et des indications de répartition géographique pour chaque espèce.
Le guide méthodologique d’observation est un outil essentiel pour que les données soient de qualité, lisez-le attentivement.
Identifiez avec certitude votre papillon ; comptez le nombre d’individus présents au même moment dans le jardin (pour éviter bien sûr de compter deux fois le même papillon !), le comptage peut être fait aussi souvent qu’on le veut, mais le seul résultat qui vaut, c’est le nombre maximum de papillons comptés une fois pendant le mois. À chaque fin de mois du printemps, à l’automne, vous remplissez un formulaire en ligne pour transmettre vos observations.
En cas d’hésitation ou de question, exprimez-vous sur le site et lisez la newsletter qui vous donnera des informations et, au printemps 2008, rendez-vous pour l’ensemble des résultats des observations faites en 2007 !
Pour être encore plus efficace en 2007 : Les scientifiques de l’observatoire des Papillons des Jardins ont, pour 2007, besoin d’informations plus précises pour atteindre leurs objectifs scientifiques :
Dans certaines régions où les observations ne sont pas encore assez nombreuses (Alpes de Haute-Provence, Aude, Cantal, Corrèze, Corse du Sud, Creuse, Gers, Hautes-Alpes, Haute Corse, Haute-Loire, Haute-Marne, Hautes-Pyrénées, Indre, Lot et Garonne, Lozère, Meuse, Pyrénées-Orientales, Tarn et Garonne)
Dans les jardins suivis : description précise, mode de conduite, plantes présentes, environnement immédiat…
Concernant 18 papillons supplémentaires dont pourraient se charger des observateurs plus «pointus».

Pourquoi observer les papillons ?

Parce qu’il y a urgence ! En Europe, le nombre d’espèces de papillons des prairies a été divisé par deux en 15 ans !
Parce que les papillons sont de bons indicateurs de la dégradation des milieux.
Les papillons, en raison de leur cycle de vie, de leur place dans les chaînes alimentaires (ils sont mangés par de nombreuses espèces, surtout à l’état de chenilles) et de leur rôle de pollinisateurs, jouent un rôle clé et charnière dans les écosystèmes.
Parce que les connaissances sur les papillons sont assez nombreuses pour constituer une base de travail intéressante pour faire des comparaisons et analyser des évolutions.
Parce que les papillons sont beaux !

Pour s’engager davantage !

Les lecteurs de Belle-Santé le savent, les pratiques de jardinage respectueuses de l’environnement sont essentielles pour protéger la biodiversité. Cet été, pensez encore plus aux papillons, parlez-en autour de vous pour que les choses avancent et faites quelques petits gestes sympas :
– Laissez un coin de jardin en prairie, cultivez des jardinières de prairie
– Renoncez à tailler le coin de haie qui abrite des chenilles, gardez le pour observer et suivre l’évolution de vos invités
– Acceptez de partager quelques plantes avec des chenilles à papillons
– Ne mettez des pièges que si cela est indispensable! Les pièges à glu sont certes écologiques «sur le plan chimique» mais ils ne sont pas sélectifs et de nombreux papillons viennent y mourir.
– S’il fait très chaud et très sec, prévoyez un arrosage nocturne de temps à autre ou quelques coupelles d’eau dissimulées dans la zone la plus fréquentée par les papillons ; cela permettra de faire remonter un peu l’hygrométrie de l’air, ce qui est favorable aux papillons
– Limitez l’éclairage électrique au jardin ou sur les terrasses, il fait de nombreuses victimes chez les papillons ; de même, essayez au maximum d’ouvrir les fenêtres lorsque la lumière n’est pas allumée. Evitez toujours les ampoules nues et recherchez un dispositif qui évite aux papillons de venir se faire griller.
– Négociez une réduction de l’éclairage public.

L’observatoire des papillons des jardins est une initiative du Muséum national d’histoire naturelle et de l’association Noé conservation dont la mission est la sauvegarde de la biodiversité. De nombreux partenaires
soutiennent cette opération.

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