Rebelle-Santé n° 153

2,00 

Mars 2013

Dans ce numéro :

Recettes nature : avec le chêne et le pissenlit.
Société : médecine humaine contre médecine de masse.
Société : le scandale des OGM (Paul Deheuvels).
Santé bébé : couper le cordon au bon moment.
Nutrithérapie : en cas d’allergies saisonnières.
Cosméto : les ingrédients à éviter chez un bébé.
Pharmacie nature : coliques néphrétiques et infections urinaires.
Épices : la cardamome.
Les céréale Seignalet pour votre santé et votre beauté.
Et toutes vos rubriques habituelles…

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Caractéristiques

UGS : N/A Catégorie :

Ensemble, rebellons-nous !

Vous l’avez sans doute remarqué, ces derniers temps, les scandales se succèdent au sujet des médicaments : le Médiator, puis les pilules dernières générations, les statines… Ce qui est scandaleux, ce n’est pas que les médicaments aient des effets secondaires indésirables, mais qu’on le cache alors que l’on sait le rapport bénéfices/risques à leur désavantage.
Si le cholestérol tuait, on pourrait juger supportables les douleurs musculaires infligées par les statines. Mais quand on sait qu’il n’y a aucun lien entre cholestérol et maladies cardiaques et que, chaque année, rien qu’en France, les statines coûtent 2 milliards d’euros, on a de quoi se révolter.
La peur est pour moi l’un des plus grands dangers, car c’est la meilleure arme qui soit pour manipuler les foules. Aujourd’hui, la majorité des gens pensent que le cholestérol est un signe précurseur d’infarctus (médecins y compris), alors que toutes les preuves attestent du contraire. On prend donc ses petits comprimés avec régularité, et on a mal partout… pour rien. Enfin si : pour apaiser sa terreur de l’accident cardiaque, une peur sans fondement qui vide les caisses de la Sécurité Sociale et remplit celles des labos.

Si des pilules moins toxiques et aussi efficaces que celles de 3e et 4e générations n’existaient pas, on pourrait comprendre le choix de ce mode de contraception. Mais on sait depuis plus de 15 ans qu’elles provoquent deux fois plus d’accidents que leurs grandes sœurs, alors pourquoi sont-elles encore sur le marché ?
Ce sont des exemples, mais à chaque fois que l’on creuse un peu, on se rend compte que les multinationales essaient par tous les moyens de gagner toujours plus sur tous les tableaux, quitte à laisser sur le bord du chemin notre santé.

Prendre du recul, retrouver un peu de bon sens et analyser les faits : voilà comment on peut arriver à tirer son épingle du jeu sans se laisser gagner par la peur.
Pour ce numéro, Christophe Guyon a interviewé Paul Deheuvels, un académicien qui réhabilite l’étude du Pr Séralini, alors que tout a été entrepris pour la saboter afin que Monsanto continue à commercialiser allègrement ses OGM partout. Nathalie Duris nous explique pourquoi on met de l’alu dans les vaccins malgré les effets secondaires connus (c’est moins cher qu’un adjuvant moins toxique…). J’ai moi-même écrit un article sur le dernier livre de Sylvie Simon, qui nous montre comment les labos tirent les ficelles des marionnettes de notre système de santé. Un médecin qui applique à la lettre les protocoles établis par la Haute Autorité de Santé ne prend pas de risques. Celui qui décide de soigner ses patients plutôt que leurs maladies peut à tout moment se retrouver mis en accusation, même s’il obtient d’excellents résultats et que ses patients le plébiscitent. Face au Conseil de l’Ordre, il ne pèse pas lourd, car les dés sont pipés…

Un journaliste qui recrache sans réfléchir les communiqués de la Haute Autorité de Santé, du ministère ou de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, ne risque rien non plus. Il vous affirme ainsi un jour que, sans traitement hormonal substitutif (THS), la ménopause est synonyme d’ostéoporose ou d’accidents cardiaques (études à l’appui !) et qu’il vous faut en prendre à vie. Puis, 10 ans plus tard, il écrit sur le même ton péremptoire que si vous prenez un THS depuis 10 ans, vos risques de développer un cancer du sein sont sérieusement augmentés (études à l’appui aussi !)… Et tout le monde trouve ça normal.

En revanche, en s’attaquant aux OGM, aux conflits d’intérêts, et même en remettant simplement à l’honneur de bons vieux remèdes naturels sans toxicité, on dérange, on agace en refusant la « pensée unique ».

On est rebelle. Je le suis.
Et je vous souhaite à toutes et tous une belle et une rebelle santé !

Sophie Lacoste

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