communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Hépatite C chronique

L’hépatite C est une maladie très répandue puisqu’il y a 150 à 170 millions de porteurs chroniques du virus dans le monde.

PRINCIPAUX MODES DE TRANSMISSION DE LA MALADIE :
– Toxicomanie intraveineuse (principale source de contamination actuelle) ;
– Transfusion et opérations chirurgicales lourdes avant 1992 ;
– examens médicaux dits « invasifs » avant 1997.

D’AUTRES MODES DE TRANSMISSION POSSIBLES :
– Rapports sexuels non protégés avec des personnes infectées ;
– Exposition professionnelle (personnels de santé) ;
– Tatouage, piercing, acupuncture, si les instruments ne sont pas à usage unique, ou mal stérilisés.

Le dépistage de l’hépatite C débute par un test Elisa de 3ème génération (recherche d’anticorps anti-VHC). Un test Élisa positif signe le contact avec le virus. En pareil cas, une recherche de l’ARN du virus par PCR (méthode de recherche de l’ARN du VHC par réaction de polymérisation en chaîne) est alors effectuée. Un test PCR positif signe l’existence d’une hépatite chronique. Par ailleurs, on procède à un dosage des transaminases ALAT (enzymes hépatiques).

DES SOLUTIONS NATURELLES HÉPATO-ÉPATANTES !
Face à cette maladie, le naturopathe n’est pas démuni. Certains remèdes naturels méritent vraiment d’être essayés, d’autant plus que la « lourdeur » du traitement de référence proposé par la médecine conventionnelle fait qu’il n’est destiné qu’à une minorité de patients, autrement dit les malades atteints d’hépatite chronique active avec fibrose risquant d’évoluer vers la cirrhose.

LE RECOURS AUX REMÈDES NATURELS EST CONSEILLÉ :
– aux porteurs chroniques du virus victimes de lésions hépatiques dites « minimes », auxquels la médecine classique ne propose pas de traitement, leur recommandant simplement d’effectuer un dosage régulier des transaminases (tous les 4 à 6 mois en moyenne) ;
– aux porteurs chroniques du virus victimes de lésions hépatiques modérées à sévères, afin de renforcer l’action de la bithérapie et d’atténuer les effets secondaires que celle-ci provoque.

QUELQUES REMÈDES “PHYTO” DIGNES D’INTÉRÊT
Réglisse :
réputée pour ses effets hépato-protecteurs, la réglisse renferme dans ses racines des principes actifs très intéressants, à commencer par la glycyrrhizine et son dérivé, l’acide glycyrrhizique, qui inhibent la croissance et la virulence du virus de l’hépatite C. La réglisse contient également de la glabridine, aux vertus anti-inflammatoires et antioxydantes. Attention : consommée en excès et sur une longue période, la réglisse peut provoquer de l’hypertension.

Curcuma : à la fois antiviral, antiinflammatoire, antioxydant et hépato-protecteur, le curcuma est traditionnellement prescrit en médecine ayurvédique et en médecine chinoise dans le traitement des hépatites. À utiliser au quotidien dans les préparations culinaires (soupes, vinaigrettes, plats de pâtes…). Consommer la valeur d’une cuillerée à thé par jour.

Et aussi : Desmodium (en particulier lors de la phase aiguë de la maladie), Chardon Marie (en particulier au stade cirrhotique de la maladie), Phyllantus niruri (pour ses propriétés antivirales et hépatoprotectrices), LIV 52 (formule ayurvédique destinée à protéger le tissu hépatique et à stimuler la régénération cellulaire), PAD-MA28 (formule tibétaine à l’action anti-inflammatoire et immuno-modulatrice, produit remboursé par la sécurité sociale suisse depuis 1998).

Lorsque l’examen du foie montre un certain degré de fibrose, il est plus que recommandé de recourir à un arbuste de la savane soudano-sahélienne : Securidaca (plante africaine du Dr Tubéry).
Autre produit fort utile en cas de fibrose : Aroma nutrient n°2. Un autre Aroma nutrient, le n°1, contribue activement à la normalisation des transaminases, en plus d’assurer une bonne détoxification hépatique.
On a également observé que la lécithine de soja (bio), riche en phosphatidylcholine, permettait de réduire les symptômes de l’hépatite chronique.

À noter aussi que les taux sanguins de vitamine C diminuent beaucoup en cas d’hépatite. Le traitement à l’interféron ne fait qu’aggraver la situation. Une supplémentation en vitamine C, à raison de 1000 mg 3 à 4 fois par jour, aide à mieux supporter le traitement de synthèse. Pour ce qui est du choix de la vitamine C, préférer les formes non acidifiantes (ascorbate de sodium) et à action prolongée.

Par ailleurs, bannir alcool et tabac, et prendre garde de ne pas manger trop riche et trop gras, afin de ne pas surcharger et fatiguer inutilement cet organe si précieux qu’est le foie. Une alimentation antioxydante, assurant notamment de bons apports en caroténoïdes, vitamine C, vitamine E et sélénium, s’avère très bénéfique pour le foie. Enfin, sont également conseillées des cures périodiques de probiotiques.

GLOSSAIRE
Fibrose : formation pathologique de tissu fibreux.
Cirrhose : maladie résultant de la dégénérescence des cellules du foie qui se fibrosent. 10 à 20 % des hépatites C chroniques évoluent vers la cirrhose.
Nécrose : processus de dégénérescence aboutissant à la destruction d’une cellule ou d’un tissu.
PCR : méthode de recherche de l’ARN du VHC par réaction de polymérisation en chaîne.
Transaminases ALAT = glutamate-oxalate-transférase (GOT) + glutamate-pyruvate transaminase (GPT). Ces deux enzymes hépatiques sont libérées en cas de lésion cellulaire. Elles passent alors de façon accrue dans le sang. En cas d’hépatite C chronique, les transaminases ALAT peuvent atteindre jusqu’à 5 fois les valeurs de référence. Une troisième enzyme hépatique – Gamma GT sert aussi de marqueur de la santé du foie. À noter que la consommation excessive de certains médicaments (somnifères, antidiabétiques, anti-hypertenseurs, pilule contraceptive…) peut être à l’origine d’une élévation des taux d’enzymes hépatiques.

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois