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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Stress : une simple histoire d’hormones

Un chef de bureau irascible, un feu rouge qui n'en finit pas de rougir, une file d'attente interminable à la caisse ou encore le bruit d'une perceuse un dimanche matin, il n'en faut pas beaucoup plus pour nous énerver… et nous faire sécréter des hormones du stress. Gros plan sur les mécanismes internes de ce fléau qui fait de plus en plus de victimes.

Bien qu’en augmentation constante depuis quelques années, qualifié même de fléau de la civilisation moderne, le stress est un compagnon fidèle du genre humain depuis la nuit des temps.

IL Y A STRESS ET STRESS
Attention, le mot stress, qui signifie “effort intense” en anglais, désigne à la fois l’agent stressant (le bruit par exemple) et la réaction de l’organisme face à cet agent stressant. En clair, le stress est… stressant ! On peut donc considérer que l’environnement de l’homme, au sens large, est un ensemble de situations stressantes auxquelles chacun répond de façon différente en fonction de sa sensibilité propre.

TOUT COMMENCE DANS LE CERVEAU…
Schématiquement, le stress provoque la stimulation d’une zone particulière du cerveau appelée “locus coeruleus”, qui va elle même stimuler la sécrétion de noradrénaline et d’adrénaline ainsi que la sécrétion par l’hypothalamus d’une autre hormone, la corticolibérine, à l’origine de la sécrétion du cortisol, une hormone qui appartient à la famille des corticoïdes.

… POUR SE TERMINER DANS LES SURRÉNALES
Nichées chacune sur les deux pôles supérieurs des reins, les surrénales sont des petites glandes qui sécrètent de l’adrénaline, de la noradrénaline et du cortisol, sous l’effet des stimulations précédentes mais aussi de stimulations nerveuses directes en ce qui concerne l’adrénaline.

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