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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les marchands de vaccins ne savent plus que faire pour liquider leurs stocks

Ils ne savent plus comment vendre leurs poisons car les consommateurs sont de plus en plus avertis et conscients qu’on les prend pour des imbéciles. Ils achètent ainsi de moins en moins de vaccins et les vendeurs se voient dépossédés de leur emprise sur les citoyens et leur porte-monnaie. Aussi sont-ils obligés d’avoir recours aux subterfuges les plus inattendus pour conserver une certaine clientèle et leur cotation en bourse.

Aux États-Unis, ils ont déjà eu recours aux bons d’achats pour des vêtements et autres avantages en nature qu’on distribuait aux candidates au vaccin Gardasil®, mais ils ont trouvé un autre attrape-nigaud. Les drugstores donnent à présent des bons de réduction sur la nourriture à ceux qui acceptent de se faire vacciner contre la grippe.
Walgreens est une chaîne de pharmacies américaines qui représente plus de 6500 magasins sur l’ensemble du territoire américain. Ces pharmacies, qui sont avant tout des drug­stores avec des horaires d’ouverture assez larges, vendent toutes sortes de marchandises, médicaments, cartes de vœux, appareils photographiques, produits de beauté et cosmétiques, et plats préparés. Leurs employés ont reçu la consigne d’inciter fortement les clients, lorsqu’ils passent à la caisse, à se faire vacciner contre la grippe. D’ailleurs, leur insistance est considérée comme du harcèlement par une bonne partie de la clientèle. Mais il est difficile de les blâmer, car ils sont pris en otage et risquent d’être renvoyés s’ils n’obtiennent pas des résultats satisfaisants. En revanche, lorsqu’ils atteignent leur quota, ils sont remerciés par un iPad.
Mike Adams, qui dirige NaturalNews, a téléphoné au service de presse de Walgreens pour leur demander si la publicité pour le vaccin contre la grippe faisait partie de la politique de l’entreprise. Or, Robert Elfinger, qui dirige ce service, lui a répondu qu’il n’était pas au courant de cette pression et qu’il n’avait jamais entendu parler de plaintes de clients sur le sujet. Sa réponse restant ambiguë, NaturalNews a lancé une campagne appelée “Arrêtez le harcèlement de Walgreens au sujet du vaccin antigrippe”, cette campagne s’adressant également aux pharmacies CVS, second groupe de drugstores qui compte 7000 magasins et couvre 41 états et qui agit de manière identique. Il suffit d’aller sur leur site pour voir qu’ils font plus la promotion du vaccin que celle de leurs produits courants.
Ces magasins sont un magnifique terrain de chasse pour les fabricants de vaccins, car on en trouve partout et il est difficile de les boycotter car leur proximité attire nombre de gens pressés.
Toujours aux États-Unis, d’autres magasins du même genre pratiquent la même politique. Certains offrent des bons d’achats, d’autres des produits gratuits comme des sodas, des mouchoirs en papier ou d’autres gadgets, d’autres accordent des réductions de 10 % sur les achats de nourriture.
Il y a deux ans, lors de la “pandémie” de grippe A, le seul vaccin saisonnier a fait monter le chiffre d’affaires de Walgreens de 2,4 %. Qui plus est, 40 % de ceux qui ont accepté le vaccin étaient de nouveaux clients du magasin, qui a, ainsi, vu grandir sa clientèle.
Cette année-là, ils ont vendu 7,5 millions de doses de H1N1 contre 1,2 million l’année précédente.

Il en est de même au Royaume-Uni où, malgré une publicité outrancière, le vaccin contre le papillomavirus (c’est le Cervarix® qui est le plus utilisé dans ce pays)  n’est pas aussi populaire que les laboratoires pouvaient l’espérer. Il est vrai que la publication de nombreux accidents, advenus “par hasard” après l’injection car aucun lien n’a pu “être trouvé” a inquiété, à bon escient, de nombreuses mères. Aussi, les marchands de vaccins ont-ils inventé un nouveau subterfuge qui ressemble davantage à des pratiques mafieuses qu’à la médecine.  En effet, le 16 février 2010, le Mail on line nous apprenait que les filles âgées de 16 à 18 ans empocheraient un bon de 45 livres si elles acceptaient de recevoir les trois injections du vaccin, le consentement des parents n’étant pas nécessaire. Non seulement le vaccin est remboursé avec l’argent des contribuables, mais il génère des pots-de-vin !

En France, comme toujours, nous avançons à visage plus couvert. À part les publicités payées par les laboratoires et publiées dans certains journaux comme des articles médicaux, les “contrats d’amélioration des pratiques individuelles” (Capi) inventés par Madame Bachelot qui en est très fière, sont souscrits de manière volontaire et individuelle par les praticiens, pour une durée de trois ans. Entre autres, les médecins signataires s’engagent à atteindre 16 objectifs de santé publique et les incitations à la vaccination en font partie. 10 000 praticiens, soit plus d’un sur six, ont ainsi signé un contrat avec l’Assurance Maladie et recevront jusqu’à 7 euros par an et par patient s’ils atteignent certains objectifs, par exemple un nombre de patients âgés vaccinés contre la grippe ou de patientes ayant effectué une mammographie.
On savait déjà que la recherche de rentabilité se retrouve partout, toute profession confondue. On le savait pour la Police, la Gendarmerie, les impôts et autres administrations, mais il est invraisemblable qu’un médecin touche, en dehors de ses honoraires, une prime au rendement des dépenses de santé, alors qu’on crie sur tous les toits qu’il faut réduire ces dépenses. 
Ce marketing outrancier et mondial n’a, évidemment, rien à voir avec la médecine ou la science, ce qui est d’une extrême gravité car, non seulement il coûte cher à la Sécurité Sociale que nous finançons, mais il fait croire aux consommateurs qu’il s’agit de préserver leur santé alors qu’on ne préserve en vérité que la santé financière des investisseurs.
Quand les gens vont-ils se réveiller et comprendre enfin que c’est l’argent, seul, qui mène le monde et surtout, le mène à sa perte ? Je n’ai rien contre l’argent, bien au contraire, mais il doit servir à améliorer la vie de chacun et non à la détruire pour le bénéfice d’une minorité cupide qui veut “toujours plus”. »

Sylvie Simon, auteur de : Votre santé n’intéresse que vous (voir N° 135)

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