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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Neuf raisons de voir la fin du monde

L’apocalypse n’est plus ce qu’elle était…

1. « La fin du monde » ne veut nullement dire « la fin de la Terre ». « World » en anglais, « wereld » en néerlandais,  viennent de « war-old » = l’âge de guerre, l’époque de l’agressivité masculine.
L’homme a suffisamment prouvé qu’il est incapable de gérer la vie sur terre durablement. C’est SON monde qui risque d’exploser. Place alors aux Femmes.

2. « Monde » en français, « mundus » en latin, correspond au « kosmos » des Grecs, qui comprend la terre, l’univers et… la beauté (pensez à la cosmétique).
D’autres mondes sont possibles, certainement plus beaux que le monde saccagé d’aujourd’hui. Donc, en avant pour la vie après la fin de CE monde !

3. Les Amérindiens se souviennent de plusieurs mondes avant le nôtre, à commencer par celui qui s’est terminé par le déluge : d’après eux, celui-ci a été provoqué par une société humaine aussi technologique que la nôtre, qui a fini par une montée des eaux généralisée, un peu comme Al Gore l’annonce dans « Une vérité qui dérange ».
Les survivants ont décidé de « ne pas recommencer » : « We know what we are talking about », « Nous savons de quoi nous parlons ». Qu’est-ce que nous en savons, nous ? Quand ils nous ont vu arriver, il y a cinq siècles, ils ont dit « Ces Blancs, ils ont tout oublié… » D’après eux, l’avenir de l’humanité dépend maintenant de l’issue d’un combat spirituel – qui a déjà commencé, et auquel chacun participe, qu’il en soit conscient ou pas.
Ne pas prendre au sérieux ce qu’ils essaient de nous faire comprendre, c’est perpétuer cette forme hautaine de racisme colonisateur qui fait de la race blanche la bête noire de l’humanité.
De toute façon, il y a suffisamment de clignotants rouges qui nous disent que nous faisons fausse route.

4. Le calendrier Maya est basé sur ces mêmes connaissances anciennes : il commence il y a 26 mille ans, dans une constellation des équinoxes qui était, selon eux, extrêmement favorable à l’évolution spirituelle de l’humanité. La précession des équinoxes fait qu’aujourd’hui, 26 mille ans plus tard (= une année platonicienne de nos astronomes), la même constellation se présente. Selon les Mayas, elle sera également favorable à une élévation qualitative de la conscience humaine. C’est l’équivalent de l’Âge d’Or, de l’Ère Messianique annoncée dans d’autres cultures.

5. L’histoire nous enseigne qu’un type de société disparaît seulement quand le nouveau modèle est déjà pleinement fonctionnel. Au lieu de lutter contre le monde que nous voulons changer, préparons l’alternative qui peut prendre sa place. Le changement se fera très rapidement  –  comme la chute du mur de Berlin, ou celle des dictatures arabes.
Il est peut-être utopique d’imaginer que notre monde tombera de la même façon. Mais la pire des utopies serait le maintien du statu quo.

6. Il est normal que nous soyons minoritaires : c’est toujours et forcément la majorité qui assure la marche du monde tel qu’il est. Mais pensez à l’action du levain : une poignée suffit pour faire lever toute la pâte. Soyez donc le levain du monde dont vous rêvez. Participez consciemment à ce combat spirituel, du bon côté, du côté du bien, à tout instant, dans chaque pensée.
La majorité et la minorité travaillent d’ailleurs la main dans la main : les uns préparent activement la fin du monde, les autres travaillent activement à la mise en place de celui qui le remplacera. Nous avons besoin les uns des autres.
H1N1 était un cadeau du ciel ! Et Fukushima aussi, même si c’est cruel à écrire.

7. Selon les Indiens Hopis, il y a toujours eu deux chemins pour l’humanité : celui où la matière domine l’esprit – il mène paradoxalement à la destruction matérielle. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Et celui où l’esprit est plus important que la matière. Il permet à la Terre de continuer siècle après siècle, millénaire après millénaire.

8. Ce deuxième chemin induit un style de vie matériellement simple, humble et dur, la sobriété heureuse : vivre mieux avec moins, moins de biens – plus de liens, plus de fêtes – moins de dettes. La seule croissance est celle du bonheur.
Nous n’y perdons pas grand-chose, mais cela aidera la Terre à continuer. Comme nous sommes d’ailleurs en train de la maltraiter pour pas grand-chose.

9. Techqua Ikachi est le nom que les Hopis donnent à ce symbole universel, « Land and Good Life », « la Terre et la Bonne Vie ». Le cercle extérieur représente l’harmonie de l’univers. Dans chacune des quatre parties du monde, dans les quatre directions cardinales, d’autres peuples ont promis de représenter et maintenir cette harmonie. Quand il y en a trop qui oublient leur engagement, le mouvement de la terre est perturbé, le cercle extérieur risque alors de se rompre. C’est là où nous en sommes actuellement. Et les Hopis cherchent  les autres peuples pour les rappeler à leur promesse.

Le changement qui viendra sera la fin du monde pour beaucoup de monde « Après nous, le déluge… ».
Mais pour ceux qui sont capables de vivre humblement dans des conditions simples, ce sera le retour vers des valeurs vraies et immuables.
Appartenir aux uns ou aux autres – ce choix est notre « Jugement Dernier ».

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