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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le magnésium

Quelques clés pour mieux s'y retrouver dans la jungle des produits...

Trois personnes sur quatre manquent de magnésium et, pourtant, ce nutriment a une importance cruciale dans l’organisme. Quels sont les signes de déficience, les facteurs de risque, peut-on réellement savoir si l’on en manque, comment combler le déficit le cas échéant ?

DES FONCTIONS MULTIPLES
Le magnésium intervient à tous les stades de production d’énergie au niveau intracellulaire. C’est pourquoi un déficit prolongé en magnésium se traduit immanquablement par une perte de tonus, par une diminution de la capacité à répondre au stress. Le magnésium est également indispensable à la formation de l’os ou à la conservation d’une bonne densité osseuse. Du fait de son influence sur le système de conduction électrique du cœur, le magnésium est essentiel à la régularité de ses battements. Par ailleurs, il aide à renforcer le système immunitaire et à réguler la température corporelle, et il participe même au maintien de la structure de l’ADN et de l’ARN !

SIGNES CLASSIQUES DE DÉFICIENCE EN MAGNÉSIUM
– Fatigue matinale, coups de pompe fréquents, sensation de faiblesse ;
– Nervosité, irritabilité, anxiété, sensibilité au bruit ;
– Fourmillements, tressautement des paupières, crampes nocturnes, contractions et douleurs musculaires ;
– Palpitations, troubles du sommeil, baisse de l’acuité visuelle, sensibilité aux infections.

FACTEURS QUI AUGMENTENT LES RISQUES DE DÉFICIT EN MAGNÉSIUM
– L’alimentation moderne, qui privilégie les aliments raffinés, transformés, dénaturés, au détriment des aliments frais, complets et bio ;
– Un terrain génétique à risque de spasmophilie (HLA B35) : 18 % de la population française est porteuse du groupe HLA B35, associé à un défaut de rétention cellulaire du magnésium ;
– Un terrain biologique acidifié et suroxydé ;
– Le stress chronique ;
– Des expositions répétées à un niveau de bruit excessif ;
– L’exercice physique intense, notamment en été ;
– La grossesse et l’accouchement ;
– Une malabsorption intestinale ;
– L’alcoolisme et l’excès de café et de sucre raffiné ;
– La pilule contraceptive ;
– Certains traitements médicamenteux ;
– Les régimes amaigrissants trop stricts (les aliments les plus caloriques sont souvent ceux les plus riches en magnésium) ;
– Le vieillissement (surtout après 65 ans).

LE DOSAGE DU MAGNÉSIUM
99 % du magnésium corporel se trouve dans les cellules, et ce magnésium-là demeure inaccessible aux dosages classiques.
Il n’y a donc pas de véritable nécessité à procéder à un dosage du magnésium avant de se supplémenter. Par contre, il peut devenir utile de pratiquer un tel dosage au terme d’une cure qui ne semble pas porter ses fruits (et un dosage érythrocétaire qui est le plus pertinent, même s’il faut savoir l’interpréter).

LA SUPPLÉMENTATION
Le magnésium que l’on retrouve dans les compléments alimentaires se présente sous forme de sels de magnésium, soit inorganiques (oxyde, hydroxyde, chlorure, sulfate, carbonate…), soit organiques (citrate, pidolate, lactate, aspartate, gluconate, glycérophosphate…).

Ce sont les sels inorganiques qui offrent la meilleure teneur en magnésium élémentaire. Encore faut-il qu’ils soient biodisponibles…

Les résultats d’une étude ont confirmé que les sels organiques étaient « légèrement » plus assimilables que les sels inorganiques. Le gluconate de magnésium est apparu comme le sel dont la biodisponibilité était la meilleure. Il est cependant à noter que les dix sels testés ont contribué à la remontée du taux de magnésium plasmatique, globulaire et osseux.

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