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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Du chocolat pour la santé

Objet de passion, parfois même de vénération, le chocolat vous aime autant que vous l’aimez. Et si vous en doutez, venez découvrir en ces lignes l’au-delà du plaisir qui fait du chocolat un cadeau pour votre santé.

Aux environs du Xe siècle, un roi prêtre, nommé Quetzalcoalt, le serpent à plumes, étendait son pouvoir sacré sur les Toltèques, habitants des cités mayas. Réputé pour être le maître de la lune et des vents, Quetzalcoalt avait découvert une fève de cacaoyer qu’il offrit à son peuple en guise de médecine propre à soulager leurs maux. Le bon roi initia ses sujets à la culture des cacaoyers et leur apprit à extraire le jus des fruits que l’arbre produisait sous forme de cabosses. Mais comme dans toute société, des jaloux n’attendaient qu’une faille de la part de ce roi tant aimé de ses sujets. Or Quetzalcoalt souhaitait acquérir l’immortalité. Il commit une erreur fatale en adressant sa requête au tout puissant sorcier Tezcatlipoca qui aussitôt jura sa perte en lui faisant absorber un philtre de folie et de mort. C’est ainsi que le règne du serpent à plumes s’acheva en laissant une promesse de retour en temps voulu, et la marque de son amour pour son peuple avec la précieuse boisson.

LE BON USAGE DU CHOCOLAT
Reconnu au XVIIIe siècle comme remède pour dissiper la mélancolie ou apaiser les tempéraments colériques, le chocolat devint le premier antidépresseur apparu sur le marché de l’humeur. Il est ensuite utilisé au XIXe siècle sous forme de pastilles médicinales vendues en pharmacie pour soigner la fatigue, l’anémie, la constipation et sert à l’occasion de vermifuge. En 1866, le chocolat reçoit sa reconnaissance officielle en qualité de médicament, décernée par la pharmacopée française.

ET AUJOURD’HUI ?
Un passionné, Jean-Claude Berton, installé dans la Vienne, défend les vertus gustatives et les propriétés curatives du chocolat en son état le plus naturel. Aventurier en quête d’un processus nutritionnel où le plaisir ne serait jamais absent, Jean-Claude Berton n’a pas hésité à pousser ses investigations jusqu’aux confins du Pérou. Il s’est rendu en République dominicaine pour s’initier auprès des maîtres producteurs de cacao et étudier les techniques ancestrales d’une fabrication qui sait respecter sa matière première. « J’ai toujours été soucieux de fabriquer des chocolats bons pour le corps et la santé », dit ce perfectionniste.

L’OMÉGACHOCO
Découvreur d’un « chocolat qui soigne », Jean-Claude Berton s’est allié les soutiens du professeur Cabrol et du regretté Dr David Servan-Schreiber. Mélange de fèves de cacao et de graines de lin broyées, l’omégachoco se consomme à raison de quatre carrés par jour à laisser fondre sur le côté de la bouche. Ses prescriptions concernent le sommeil, la ménopause, la constipation, le sevrage tabagique et même celui des antidépresseurs en accord avec le médecin traitant, bien entendu.
« Je pense que l’alimentation est le germe de toute vie et le lien le plus solide et étroit qui nous relie avec le reste de notre environnement » : tel est le credo d’un maître chocolatier hors du commun. Si vous passez par Availles-en-Châtellerault, laissez-vous tenter par une pause santé dans l’antre du palais aux neuf réjouissances, celles dont vous pourrez profiter en suivant la visite guidée.

EN SAVOIR PLUS
Omégachoco a une teneur exceptionnelle en acide alpha-linolénique ALA (grand-père de l’oméga 3 que l’on trouve dans le végétal). Or l’EPA et le DHA, père et fils de l’oméga 3 issu du poisson, peuvent être formés dans notre organisme par élongation de l’acide alpha-linolénique ALA. De ce fait ils ne s’oxydent pas, privés du contact avec l’air, la lumière, la chaleur et l’humidité (principales sources d’oxydation). En faisant ce plein d’oméga 3 naturels, vous vous protégerez en baissant votre taux d’oméga 6, généralement trop élevé en cas d’alimentation industrielle. Cet excès d’oméga 6 devient un prédateur pour le cerveau, les inflammations et le cœur. L’Omégachoco apporte de réels bienfaits parce qu’il ne subit pas de détérioration pendant la torréfaction grâce à la méthode brevetée par Jean-Claude Berton. Des études scientifiques concluantes ont été menées sous le contrôle de chercheurs et de médecins dont le professeur Cabrol qui parraine l’entreprise Berton. Alors, pourquoi s’en priver ?

À lire :
Histoire du chocolat, de Nikita Harwich aux éditions Desjonquères.
Le chocolat, de Nicole Cholewka aux éditions Honoré Champion.

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