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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Alun : le naturel est-il si sûr ?

À l’heure où de plus en plus de consommateurs cherchent des alternatives aux sels d’aluminium qui font l’efficacité des déodorants antitranspirants, beaucoup se tournent vers les solutions naturelles, et particulièrement vers la pierre d’alun. Mais elle aussi fait l’objet de doutes concernant son innocuité…

« Attention, mettent en garde de plus en plus de scientifiques, ce n’est pas parce que la pierre d’alun est une substance naturelle qu’elle ne possède pas les propriétés des sels d’aluminium utilisés en cosmétique ».
« L’alun minéral (naturel) est utilisé depuis l’Antiquité et il est prouvé qu’il est inoffensif », rétorquent les fabricants de pierre d’alun. « C’est l’alun synthétique qu’il faut éviter ».
Qui croire ? Le débat fait rage et les consommateurs s’inquiètent, à juste titre. Vous avez été nombreux à faire part de vos inquiétudes à Rebelle-Santé. Voici, avec une revue des arguments des uns et des autres, les éléments de réponse disponibles à ce jour.

L’ALUN, UN AUTRE SEL D’ALUMINIUM
On trouve sur le marché deux types de pierres d’alun
> La pierre d’alun naturelle est extraite de carrières rocheuses de schiste alunifère. Du point de vue chimique, c’est un sulfate double d’aluminium et de potassium, c’est-à-dire un mélange de sels de potassium et de sels d’aluminium.
Dans les listes d’ingrédients des produits cosmétiques, elle est désignée par le terme : Potassium alum.
> La pierre d’alun recréée par synthèse, elle, est fabriquée à partir de sels d’ammonium et de sels d’aluminium. Son appellation officielle est : Ammonium alum.

Le répertoire officiel des ingrédients cosmétiques attribue à l’une comme à l’autre des propriétés astringentes, ce qui signifie qu’elles ont la capacité de resserrer les pores de la peau pour limiter la transpiration. C’est, il faut le rappeler, une propriété commune également à tous les sels d’aluminium synthétiques utilisés dans les antitranspirants.  L’Ammonium alum est de plus classée dans les antiperspirants.
Qu’elle soit naturelle ou synthétique, la pierre d’alun contient donc bien des sels d’aluminium.

L’ALUN ET LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION
On ne peut donc qu’extrapoler les conclusions tirées pour les sels d’aluminium, à savoir et pour résumer : si pénétration il y a, et en l’absence de lésions de la peau dues au rasage ou à l’épilation qui facilitent le passage, elle ne concerne que des quantités infimes d’aluminium… bien moins importantes que celles auxquelles chacun est exposé chaque jour via l’alimentation, la boisson ou les médicaments.
En clair : si le danger existe, il ne semble pas bien grand.
Il n’en reste pas moins que le doute sur le caractère totalement inoffensif de la pierre d’alun existe bel et bien.

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