Neuf raisons d’aimer sans compter
« Qui aime ne compte pas »* Si vous aimez la vie, cet adage concerne tout ce que vous faites à tout moment : on calcule avec une partie du cerveau, on aime avec une autre. Et les deux se disputent souvent. Voici neuf raisons de réduire l’importance des chiffres dans notre vie de tous les jours.
- On croit que c’est le thermomètre qui fait le beau temps. Or : « Il fait toujours beau si on est habillé comme il faut. »**
Ceci est vrai pour mille choses dans la vie. Donc, oubliez le thermomètre, oubliez la météo : si VOUS le voulez – il fait TOUJOURS beau ! - Il y en a pour qui le bien-être est lié au poids qu’indique la balance. Oui, la surcharge pondérale est un facteur de risques important. Mais on n’a pas besoin de balance pour savoir où on en est. Si vous faites du sport pour garder la ligne : bravo ! Vous allez brûler de la graisse et faire du muscle : quand on fait du sport, on fait de la sculpture sur soi. Mais attention, la graisse est légère et les muscles sont lourds !
Donc : surveillez votre silhouette – et non pas votre poids ! La balance – tu t’en balances… - Après le poids, c’est la taille qui nous détaille, et l’augmentation de la consommation de produits laitiers fait que chaque génération depuis la deuxième guerre est plus grande que la précédente. Les nutritionnistes y voient un argument en faveur des produits laitiers. Mais c’est Coluche qui a raison : on a la bonne taille si les pieds arrivent bien jusqu’au sol. Et les facteurs de croissance des produits laitiers continuent à agir après l’adolescence : la seule possibilité de croissance pour un organisme adulte est… le cancer. Vous buvez du lait pour votre santé ?
- « Je fais 20 km pour aller au travail… » Réduire un parcours à sa distance, c’est annihiler ce qui est à droite et à gauche du chemin. Alors, au lieu de compter les kilomètres, voyez ce qu’il y a de beau à voir. S’il n’y en a pas assez – changez de quartier ! Ou plutôt : CHANGEZ LE QUARTIER !!!
- « Ce soir à 20 heures » semble être une indication très précise. Or, elle n’est justifiée qu’au printemps et à l’automne : à 20 heures, C’EST le soir. En été par contre, nous sommes encore en plein jour, et en hiver, nous sommes déjà en pleine nuit. « Ce soir à 20 heures », ça rime à quoi alors ? À rien, sauf au journal télévisé, et là, c’est tous les jours la même chose, toujours à la même heure – mais ce n’est pas le soir tous les jours…
Oubliez donc l’heure et SUIVEZ LE SOLEIL ! - Il y en a qui calculent les calories au lieu d’apprécier leur repas. C’est une façon de compter sans aimer.Il est vrai qu’on mange trop, mais l’appétit est gouverné par les tripes et non par la tête.Au lieu de compter, écoutez-vous : dans le doute – n’en reprenez pas.
Quelque chose en vous a dit « stop ». Arrêtez donc de manger, parce que c’est avec le minimum vital que la vitalité est optimale. - C’est pareil avec l’argent : il en faut, mais essayez de vivre avec le minimum. Pour « faire » de l’argent, là, il faut ABSOLUMENT savoir compter sans aimer. C’est l’argent qui gouverne le monde – et ceux qui l’ont. Pour en avoir beaucoup, il faut tout faire pour leur plaire.
Mais si tu sais vivre sans argent – ILS NE PEUVENT RIEN TE FAIRE : adhérez au SEL (service d’échanges local) de votre ville, faites du troc, échangez des services, donnez ce qui ne vous sert plus. Aidez-vous les uns les autres.Covoiturez. Partagez.
Et n’oubliez pas : Ce qui ne coûte que trois fois rien – C’EST TROIS FOIS TROP si ça ne vaut rien. - Avant l’heure, ce n’est pas l’heure, et après l’heure, ce n’est plus l’heure. Mais qu’est-ce qu’il y a entre les deux ? C’est la bonne heure – qui n’a pas d’heure. Au moment d’un bonheur intense, le temps suspend son vol.
Vivez pleinement l’instant présent : sans chronomètre, t’as tout ton temps. - Nous avons une idée de comment nous serons à tel ou tel âge. Et, au fil des ans qui passent, nous nous conformons à cette idée. Mais il y a mieux à faire : sans compter ses années – on PERD SON ÂGE. Ainsi, il est aisé de s’aimer sans compter.
* Dicton français
** Dicton allemand