Le bézoard gastrique
Ou quand l'estomac devient fou
Clous, cheveux, matières végétales, cailloux et autres concrétions… autant de corps étrangers inattendus qui peuvent être stockés dans l’estomac pour constituer des bézoards. Gros plan sur un phénomène curieux connu depuis l’Antiquité.
DES FIBRES ALIMENTAIRES, DES CAILLOUX…
Les bézoards peuvent concerner presque tous les résidus alimentaires non digérables par l’organisme, ou qui ne franchissent pas l’estomac. Sans surprise, la prévention passe donc par la réduction, voire l’arrêt de l’ingestion des substances responsables.
Schématiquement, on parle de :
– Phytobézoard, lorsque le bézoard est constitué de fibres alimentaires.
– Trichobézoard, lorsque le débris est constitué de cheveux ou de poils, un cas fréquent dans les cas de trichotillomanie. Un trouble psychologique qui amène parfois à s’arracher de façon compulsive les cheveux ou les poils pour les absorber en totalité ou en partie (bulbes). Les trichotillomanes n’ont pas l’apanage des trichobézoards qu’on peut donc retrouver chez les enfants ou chez les personnes victimes de troubles psychiatriques sévères.
– Lactobézoard, qui correspond à l’accumulation gastrique de lait en poudre chez le nourrisson.
– Concrétions minérales. Jadis, cette concrétion dure retrouvée dans l’estomac était d’ailleurs appelée « perle d’estomac » ou « perle de fiel ». En pratique, elle correspond à l’ingestion de terre, de graviers ou de cailloux.
– Pharmacobézoards, en cas d’amas médicamenteux ou de leur enveloppe.
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