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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Davantage d’allergènes dans nos cosmétiques ?

On en connaissait 26. Leur liste pourrait passer à plus de 80 ! Une réévaluation globale des substances allergisantes présentes dans nos cosmétiques a été menée au niveau européen. Une nouvelle réglementation des allergènes se prépare… et beaucoup s'en inquiètent. Explications.

LA LISTE DES 26
C’est pour limiter les risques de déclencher une allergie au contact d’un cosmétique que la réglementation européenne (ancienne Directive remplacée par l’actuel Règlement) a prévu une obligation de déclaration pour 26 substances de parfumerie.
L’idée n’était pas d’interdire leur utilisation, mais de fournir au consommateur allergique l’information nécessaire pour qu’il puisse éviter les substances auxquelles il est sensibilisé et au contact desquelles son allergie se déclenche.

LA GRANDE RÉÉVALUATION
Cette liste des 26 allergènes dits “étiquetables” avait été mise à jour pour la dernière fois en 2003. Les cas d’allergies aux parfums augmentant, la Commission européenne a demandé à son Comité d’experts scientifiques en charge de la sécurité des consommateurs (CSSC) de réexaminer la question.

3 substances ont été considérées comme “non sûres” et les experts recommandent leur interdiction dans les produits cosmétiques. Il s’agit des HICC (Hydroxyisohexyl 3-cyclohexene carboxaldehyde), de l’atranol et du chloroatranol (présentes dans les mousses d’arbre et les mousses de chêne : Evernia prunastri et Evernia furfuracea).
La présence d’allergènes supplémentaires dans les produits doit être portée à la connaissance des consommateurs. Une nouvelle liste, qui remplacerait celle des 26, pourrait ainsi comprendre plus de 80 composés (des substances chimiques, mais aussi des extraits naturels et des huiles essentielles).
12 produits chimiques à molécule simple et 8 extraits naturels ont été répertoriés en tant que substances particulièrement préoccupantes.

À SAVOIR :
On estime qu’entre 1 à 3 % de la population en Europe présente une allergie cutanée aux fragrances. Les symptômes les plus fréquents sont une irritation, un gonflement et une éruption, mais ils peuvent évoluer en une affection chronique (eczéma). Une réaction allergique à une substance dépend de nombreux facteurs, notamment de la prédisposition génétique, de l’âge et de l’intensité de l’exposition à cette substance.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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