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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Sept idées fausses sur les infections respiratoires de nos animaux

À chaque automne, c’est la même rengaine : on nous ressort le coup de la grippe mutée et le spectre d’une transmission possible des animaux domestiques à l’humain. On se calme !

Il suffit d’un cas isolé pour que nos animaux soient aussitôt montrés du doigt. Or, si le risque de zoonose respiratoire (transmission d’une infection de l’animal à l’humain) existe, les risques de propagation avec une pandémie mortelle relèvent pour l’instant de la pure science-fiction.

Les zoonoses respiratoires sont les plus fréquentes   
C’est faux ! L’un des plus gros risques encourus en terme de fréquence, lorsque l’on a un animal, a fortiori un chat, c’est le coup de griffe ou la morsure, avec transmission d’une bactérie (Bartonella henselae). Elle ne provoque pas de troubles respiratoires, mais une grosse plaie et une fièvre. Cela n’a pourtant rien d’inéluctable. Il suffit de désinfecter la peau juste après la griffure ou la morsure pour éviter ce problème. Et s’il est déjà trop tard (les signes de l’infection sont là), il faut vite consulter pour se faire prescrire des antibiotiques et se débarrasser de la bactérie. Évidemment, apprendre à son chat à ne pas griffer ou mordre, c’est encore mieux.

L’humain n’est jamais dangereux pour ses animaux de compagnie
C’est faux ! L’homme aussi peut transmettre des germes à ses animaux. Par ailleurs, au lieu de toujours penser que ce sont les animaux qui le rendent malade, l’humain devrait aussi s’interroger d’urgence sur ce qu’il fait subir aux animaux : entre les élevages surpeuplés dans des conditions d’hygiène lamentables et les transports où les pauvres bêtes sont entassées, virus et bactéries n’ont aucun mal à se propager…

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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