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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Day by day

L'épicerie du vrac

La vente de produits alimentaires en vrac se multiplie, notamment dans les supermarchés bio. Elle présente le double avantage de réduire les prix et de diminuer l'utilisation d'emballages.

Une chaîne de magasins spécialisés dans la vente en vrac vient de se créer : Day by day
De grands bocaux remplis de boules colorées, comme dans un film de Walt Disney, des conteneurs-distributeurs laissant entrevoir plusieurs nuances de jaune, pour les pâtes, des colonnes de grains de café transparentes ou des bidons d’huiles, de vinaigres ou de lessives équipés de bouchons-verseurs : nous sommes dans une épicerie d’un genre nouveau, implantée à Meudon-la-Forêt, en région parisienne. Un magasin où l’on ne voit pas les produits en photo sur les emballages, mais en vrai. Car le principe de cette nouvelle chaîne d’épiceries Day by day est de proposer uniquement des produits en vrac. Ici, on apporte ses contenants, sacs en papier ou en tissu, bocaux ou autres boîtes et l’on prend la quantité que l’on souhaite. Fini le gâchis des trop grandes quantités, on mange des produits qui ont stagné moins longtemps dans les placards et surtout, les déchets d’emballage sont considérablement réduits. C’est un coup de pouce pour la planète avec une réduction possible du coût de traitement de nos poubelles.

Un ras-le-bol de la grande distribution
L’idée est née d’un homme, Didier Onraita, qui connaît bien le monde de la distribution alimentaire pour y être consultant depuis une quinzaine d’années. Depuis la fin des années 70, c’est un principe de flux financier qui domine dans la grande distribution et Didier se reconnaissait de moins en moins dans cette logique : « Le but de la grande distribution est d’écouler un maximum de flux marchandise, le plus vite possible, en dépensant le moins possible et en payant, de préférence, le plus tard possible. C’est un modèle qui n’apporte aucune réponse d’avenir ». Ce système conduit à une société de saturation avec des dégâts sociétaux et environnementaux de plus en plus visibles, dans un monde où les ressources, elles, sont limitées… Bref, pour notre homme, il fallait passer à autre chose en trouvant une alternative crédible.

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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