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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Je suis Phosphorus…

Je suis à fond !

Phosphorus est le profil type du dandy créatif, enthousiaste, généreux, aidant, hypertonique et affectueux. Mais ne lui demandez plus rien à la nuit tombée !

Ma philosophie de vie

Tel le phosphore, je suis la flamme d’allumette qui jaillit, majestueuse, de l’extrémité rouge (en phosphore)… mais s’éteint presque aussi vite. Il faut profiter ! La vie est trop courte pour s’habiller triste ! Et pour perdre ne serait-ce qu’une seconde !

Donc, il s’agit d’être à fond dès le réveil : j’ai mille projets à réaliser, et l’énergie pour. Quitte à en commencer plusieurs en même temps et à laisser tomber en route ceux qui présentent des difficultés. Mes détracteurs m’accusent de manquer de persévérance… Je trouve plutôt qu’on a autre chose à faire que de perdre du temps sur des choses difficiles, alors que mille autres idées excitantes tapent à la porte et ne demandent qu’à être réalisées facilement

J’aime séduire, j’aime qu’on me remarque, car la vie c’est ça aussi : la traverser, terne et triste, quel intérêt ?

À table

⇒ Tel un ado vite poussé, une « grande asperge » (à laquelle je ressemble), j’ai une faim de loup et aussi grand soif.

⇒ J’aime les aliments flatteurs, bien salés et bien sucrés ou même épicés. Je suis un fin bec, j’apprécie le vin, surtout avec un bon fromage et du pain bien frais. J’aime aussi les glaces, sorbets, milk-shakes, lassi, yaourts : tout ce qui est froid ou glacé et/ou lacté me plaît.

⇒ À l’inverse, je me méfie de tout ce qui est très chaud : même mon thé ou mon café, je les laisse tiédir avant de les avaler. Pareil pour les plats : trop chaud, ça ne va pas.

⇒ Dans la journée, ou même la nuit, je peux grignoter parfois quelques sucreries, j’aime ça, mais surtout ma dépense d’énergie est telle que des petits carburants au fil des heures me sont bien utiles pour tenir jusqu’au prochain repas.

⇒ En revanche, ne me parlez ni de poisson ni de plateau de fruits de mer : ça ne m’intéresse pas.

⇒ Je ne suis pas non plus fan des fruits ni des tomates, sans doute à cause de ma petite fragilité digestive.

Mon rapport à autrui

⇒ J’aime les gens. Tous les gens ! J’aime le contact, les échanges, ça bouillonne, ça débouche sur de nouvelles idées, des projets, des réalisations, des performances, quelle stimulation ! C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’apprécie le sport : nager, courir, pédaler ou faire des efforts ensemble, cela transcende ; il se crée une émotion et des liens intéressants.

⇒ Le revers : je suis un peu trop fougueux et impulsif pour certains, que j’embarque dans mon sillage mais qui ne « suivent » pas toujours, soit par manque d’énergie physique soit par manque de motivation, ou les deux. Je n’y peux rien, je suis comme ça !
Inflammable, comme une allumette je l’ai déjà dit.

⇒ « Éponge » à ambiance, je donne le meilleur entouré de proches aimants, sinon je me bloque, je deviens vulnérable, je me renferme, je me sens vidé, j’ai même des douleurs brûlantes dans le haut du dos.

⇒ J’apprécie beaucoup l’art, j’aime les journées « expo/théâtre/concert » et, même, créer : dessiner, écrire, jouer d’un instrument, être comédien, danseur, sculpteur, c’est toute ma vie et j’ai besoin de graviter dans ce milieu. En revanche, hypersensible sensoriel, je ne supporte aucune cacophonie, surtout d’odeurs. Je ne pourrai jamais travailler dans une parfumerie ou une station essence !

⇒ Déjà, à l’école, j’avais des résultats irréguliers, avec mon énergie en montagnes russes : au top le matin, mais pas la moelle de faire mes devoirs le soir. Ma vie d’adulte est comparable : rythme chronobiologique concentré sur le bout incandescent de l’allumette. Bien que là encore, tout soit question de rencontres : ado, je faisais tout pour séduire les profs que j’admirais ; c’est pareil dans le monde du travail, un bon manager me donne envie de briller au travail.

Ma santé

⇒ Le phosphore est un minéral indispensable à la santé en infime quantité. Cependant, une intoxication aiguë abîme les organes, surtout le foie, tandis qu’une intoxication chronique provoque un effritement osseux. Ce sont donc les deux faiblesses de Phosphorus : tendance à la déminéralisation, aux problèmes de squelette (dos voûté, scoliose…) et aux saignements – enfant, je saignais souvent du nez ; ainsi que fragilité hépatique, pancréatique, gastrique. Je risque gros aux fêtes de fin d’année, je serai le premier à me plaindre de mon foie en cas d’abus de fromage, bûche, apéros… ce qui se reproduit pourtant à chaque réveillon ; j’aime la fête, j’en profite ! Je paye, mais tant pis.

⇒ Toujours au max dans la journée, généreux de mon temps et de mon énergie, ma jauge batterie descend d’un coup le soir, dès que la lumière baisse. Je ne dirais pas que je me couche avec les poules, mais globalement je suis un sprinteur et pas un coureur de fond : difficile pour moi de soutenir longtemps un effort, quel que soit le domaine – physique ou intellectuel. Le GR20 en Corse, très peu pour moi. Les soirées ne me vont pas bien, je ne me sens pas à l’aise, je stresse même. Et c’est pire en cas d’orage : lorsque la nature gronde ainsi, ça fait peur, non ?

⇒ Asthme et infections pulmonaires me guettent, de même que les inflammations oculaires. Globalement, je suis en bonne santé, mais je n’ai pas beaucoup de réserve. Mince, voire maigre, j’ai tendance à attraper les microbes de l’hiver (grippe, rhume…). Quand je me sens mal, anxieux ou déprimé, vite, des câlins, des massages : offrez-moi un chèque cadeau pour un soin au SPA à Noël, j’adore ! 

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