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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Antidépresseurs : de graves conséquences sur l’environnement

À l’heure où l’efficacité des antidépresseurs est largement discutée (voir l’ouvrage des Prs Debré et Even Dépressions, antidépresseurs : le guide récemment paru aux Éditions du Cherche Midi), leur impact sur l’environnement, lui, commence à être soulevé et des chercheurs de l’Institut de biologie marine de Plymouth, dans une toute récente étude, tirent une sérieuse sonnette d’alarme : « On trouve des antidépresseurs et des anxiolytiques partout : dans les égouts, les eaux de surface, les eaux souterraines, l’eau potable, les sols : ils s’accumulent actuellement dans les tissus de la vie sauvage » explique le biologiste Alex Ford.

« Notre faune aquatique baigne dans une soupe d’antidépresseurs ». Ces molécules sont en train de provoquer une véritable catastrophe environnementale : « Des études menées en laboratoire indiquent des changements au  niveau de la reproduction, de la croissance, de la rapidité de maturation, du métabolisme, de l’immunité, des habitudes alimentaires, de la façon dont l’animal se meut, de ses couleurs et de son comportement. »

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

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