Médecin de famille : une relation si importante
Aujourd’hui, la technologie médicale est avant tout utilisée pour établir un diagnostic et les médecins ont recours à une multitude d’examens tous plus « pointus » les uns que les autres pour décrypter ce qui se passe en nous.
On pourrait regretter, d’ailleurs, que les résultats d’examens et d’analyses, ou encore d’imagerie médicale, semblent prédominer par rapport à notre état réel.
Ceci explique sans doute une moindre place laissée à l’examen clinique, celui auquel le médecin de famille ne manquait jamais de s’adonner (et heureusement certains le font toujours) pour un premier diagnostic (souvent suffisant en cas de symptômes non alarmants) : palpations, état de la langue, des oreilles, etc.
Une récente étude menée par des chercheurs canadiens montre que l’examen physique favorise la relation médecin/patient et la confiance. Et qu’au-delà des données physiques relevées à l’examen, ce contact est aussi une démonstration d’empathie de la part du médecin qui en devient un peu « guérisseur » en imposant ses mains.