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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La cystite idiopathique du chat, c’est quoi ?

La cystite idiopathique féline (CIF) est une inflammation chronique de la vessie, sans cause retrouvée. Elle est assez fréquente et c'est pourquoi tout maître qui se respecte doit l'avoir en tête ! 

Les CIF représentent plus de la moitié des troubles urinaires du chat ! Les chats jeunes ou d’âge moyen sont les plus touchés et les chats Persan, encore plus que les autres.   

Douleurs au premier plan

Des va-et-vient incessants vers le bac à litière, un temps de passage anormalement long dans le bac (avec le chat en position d’uriner mais qui n’émet que quelques gouttes seulement), des miaulements intempestifs en signe de douleur, voilà qui est déjà fort suspect. Si en plus, l’urine est rosée (en raison de traces de sang), que votre petit compagnon se lèche de façon anormale à ce niveau, voire, qu’il se met à uriner ailleurs parce qu’il pense que c’est son bac qui déclenche la douleur, le diagnostic de cystite est plus que probable ! 

Certains chats présentent encore d’autres signes moins évidents à rattacher à un problème urinaire, comme le fait de se montrer agressif ou au contraire, plus collant que d’habitude avec leur maître. 

Un appétit moindre et une augmentation de la prise de boisson est parfois constatée. 

Bilan urinaire indispensable

Comme il est impossible de diagnostiquer d’emblée une CIF parce que cette pathologie relève d’un diagnostic d’exclusion, il n’y a pas d’autre choix que de consulter le vétérinaire en vue d’un bilan urinaire. 

Au programme : une analyse des urines pour vérifier l’absence de germes, de cristaux, etc. 

Une prise de sang afin d’éliminer une infection et une insuffisance rénale. 

Une échographie de l’appareil urinaire est aussi utile pour vérifier l’absence de polype, de calcul ou de tumeur. 

Prise en charge de longue haleine

Une CIF ne se soigne pas, mais il y a moyen de recourir à des traitements symptomatiques pour soulager son chat. 

Les anti-inflammatoires, les antidouleurs, les compléments alimentaires pour protéger la paroi vésicale (à base de glycosaminoglycanes) font partie des classiques. 

Les antibiotiques sont le plus souvent inutiles puisqu’il n’y a pas d’infections bactériennes à combattre et rarement des surinfections. 

La gestion du stress de son animal est aussi indispensable pour prévenir les récidives. Les phéromones d’apaisement à diffuser à domicile sont recommandées (inodores pour l’Homme), mais pas toujours suffisantes. 

Le faire boire et l’occuper !

C’est tout aussi important que le traitement, pour prévenir les récidives. 

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