Acheter local, un geste citoyen
La production agricole et l’élevage ne sont pas soumis aux mêmes règles dans tous les pays, loin de là. Aux États-Unis et au Canada, par exemple, on peut cultiver des lentilles à grand renfort de pesticides et engrais, mettre du glyphosate avant de récolter… En France, les normes sont bien plus strictes. Pourtant, on peut tout vendre et tout y acheter, y compris des produits qu’on n’a pas le droit de faire pousser. On n’a pas non plus le droit, en France, de cultiver des céréales OGM, du soja génétiquement modifié, mais rien n’empêche les industriels de l’agro-alimentaire d’en mettre dans les plats « tout prêts » vendus dans nos supermarchés.
Si vous choisissez d’acheter vos aliments en tenant compte de leur provenance, vous pouvez, non seulement, opter pour une nourriture la plus saine possible (rien de mieux que consommer des aliments de saison !), mais vous savez que vous achetez de la nourriture de qualité, vous évitez de participer à la pollution mondiale à grand renfort d’importation et vous soutenez nos producteurs.
Le bio n’est pas en reste. Même si les contraintes de production ont été à peu près harmonisées internationalement, quelle logique y a-t-il à consommer des aliments bio venus du bout du monde ?