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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Choisissez les matières naturelles

Saviez-vous qu’en une seule lessive de vêtements synthétiques, plus de 700 000 fibres de microplastique peuvent être relâchées ? Une étude de l’université de Plymouth montre que le pire, c’est l’acrylique, suivi du polyester, puis le mélange coton-polyester…

Mais les chercheurs ne se sont pas penchés sur l’élasthanne, le nylon ou la polyamide. Pour limiter cette pollution invisible qui se retrouve dans les rivières et constitue un vrai problème écologique, deux solutions : laver ses habits un peu moins souvent, mais, surtout, choisir des matières naturelles comme le lin et le coton.

Et, là aussi, attention à nos choix : le coton est une des cultures les plus polluantes au monde : recouvrant environ 2,5 % des surfaces cultivées sur Terre, elle fait appel à 25 % des insecticides utilisés dans le monde et 10 % des herbicides. Par ailleurs, plus de la moitié des cotons cultivés sont des OGM. Bref, la solution serait de choisir des vêtements en coton bio et éthique. Mais voilà, ça coûte plus cher.

Moralité : il est grand temps de réparer ses habits, d’acheter des vêtements moins souvent et d’investir dans la qualité, celle qui respecte l’environnement et qui dure !

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Comment choisir les meilleurs tissus pour notre santé? Le coton est-il plus écologique que des fibres synthétiques? Le chanvre est-il encore attractif? Les fibres de bambou viennent-elles vraiment d’un bambou? Les importations de mauvaise qualité représentent-elles une menace seulement pour notre économie? Que de questions que vous ne vous êtes peut-être jamais posées… Pourtant, les réponses sont édifiantes! Le point avec 2 spécialistes (1).

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

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