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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Pression intra-oculaire, glaucome

Les réponses de la nutrithérapie

Le glaucome est la deuxième cause de cécité dans le monde après la cataracte. Il s’agit d’une affection à la fois grave et sournoise car elle se développe sans crier gare. La seule parade préventive consiste à consulter l’ophtalmologue à partir de la cinquantaine afin de surveiller l’évolution de la pression intra-oculaire (PIO). Un examen salvateur, sachant que c’est l’élévation incontrôlée de la PIO qui conduit à la maladie. Une supplémentation ciblée peut aider à abaisser la PIO.

Le glaucome est une affection caractérisée par une atteinte du nerf optique, d’où son autre dénomination de neuropathie optique glaucomateuse. Si rien n’est fait pour traiter un glaucome, on s’expose à une destruction du nerf optique aboutissant à une perte irrémédiable de la vue. Dans les pays développés, le glaucome est la deuxième cause de cécité après la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Selon des projections très récentes réalisées à l’échelle de la planète, 112 millions de personnes devraient développer un glaucome d’ici 2040 ! En France, cette affection concernerait 2 à 3 % de la population. J’emploie le conditionnel à dessein car cette maladie a la particularité de se développer et de progresser de façon “silencieuse”, autrement dit sans générer le moindre symptôme. De ce fait, il faut ajouter aux personnes déjà diagnostiquées toutes celles qui ignorent qu’elles en sont déjà victimes.

Nécessité d’un suivi ophtalmologique après 50 ans

Que faire pour savoir si l’on est possiblement concerné par cette affection ? Il n’y a qu’une seule solution qui consiste à procéder à un suivi ophtalmologique régulier à partir de 50 ans afin de surveiller l’évolution de la pression intra-oculaire (PIO). Car c’est l’augmentation de cette pression qui est à l’origine de la “souffrance” du nerf optique. On considère que l’on rentre dans la zone à risque dès lors que l’on dépasse une PIO de 21 mmHg. On recommande donc un examen de contrôle tous les deux ans à partir de 50 ans, voire tous les ans dès lors que l’on flirte ou dépasse la limite de 21 mmHg. Une recommandation à respecter encore plus en cas d’antécédents familiaux de glaucome (20 à 30 % des cas) et/ou de myopie forte.

Un lent processus de neurodégénérescence

L’histoire naturelle du glaucome est donc marquée par une longue période asymptomatique. Tout commence par un ralentissement de l’écoulement de l’humeur contenue dans l’oeil. Cela se traduit par une augmentation progressive de la PIO qui finit par fragiliser les neurones de la rétine, en particulier les neurones ganglionnaires. Ces neurones possèdent des prolongements sortant de l’oeil. Appelés axones, ces prolongements sont autant de fibres formant le nerf optique. Sous l’effet conjugué de la pression intra-oculaire et du stress oxydatif, de plus en plus de neurones ganglionnaires en souffrance déclenchent un mécanisme de suicide cellulaire (apoptose). Il en résulte une perte de plus en plus importante de fibres optiques. Mais comme la rétine dispose d’un million de neurones ganglionnaires, la dégradation du nerf optique reste indétectable pendant longtemps. Ce n’est que très tardivement que vont se manifester des altérations du champ visuel (stade symptomatique). Il convient bien entendu d’agir avant d’en arriver à ce stade irréversible de l’affection.

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En France, 800 000 personnes sont suivies pour un glaucome chronique, et on estime à 200 000 le nombre de celles qui n’ont pas encore été dépistées. Un chiffre relativement important qui s’explique par le fait que le glaucome chronique s’installe et évolue de façon silencieuse pendant 10 à 20 ans. D’où la nécessité d’un suivi ophtalmologique régulier à partir de 50 ans au plus tard.

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Dégénérescence maculaire liée à l’âge : voilà un nom de maladie bien long et bien compliqué ! Par commodité, on l’appelle donc par son « petit nom » : DMLA.

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