communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Eaux florales

Et si un flacon d’hydrolat devenait votre meilleur compagnon santé, bien-être, cosmétique ou votre ingrédient culinaire préféré ? Nous en avons rêvé, la nature l’a fait. Et ils sont disponibles dans de nombreux circuits de distribution depuis quelque temps. 

L’aromathérapie est l’art de se soigner avec les huiles essentielles. Sa petite sœur, l’hydrolathérapie, est l’art de se soigner avec les hydrolats (eaux florales de rose, de fleur d’oranger, de bleuet…). Selon la pharmacopée française “les eaux distillées végétales sont obtenues par entraînement à la vapeur d’eau de diverses parties de plantes aromatiques ou non”. Lors de la distillation d’une plante, on obtient d’un côté l’huile essentielle (hyperconcentrée, l’essence de la plante) lorsqu’il y en a, et d’un autre côté l’hydrolat (hyperdilué, l’eau de la distillation) ; hydrosoluble, il se sépare nettement de l’huile essentielle qui, elle, est liposoluble. Le distillateur récupère donc les deux séparément. Certaines plantes ne donnent que de l’hydrolat, par exemple le bleuet. Les eaux florales sont des hydrolats obtenus à partir de fleurs, mais on peut fort bien faire des hydrolats de bâton de cannelle ou de feuilles d’eucalyptus, de racines, de rhizomes… d’où le nom générique d’eaux végétales.

Qu’y a-t-il dedans ? 

98 à 99 % d’eau de distillation, et 1 à 2 % de molécules dites actives : en dehors de quelques traces d’huile essentielle quand même, les molécules hydrophiles de la plante, qui ne se retrouvent donc pas, par définition même, dans l’huile essentielle. Ce qui fait de l’hydrolat un produit original, à la fois doux et puissant. Plus facile à manier qu’une huile essentielle – sans souci chez les bébés, enfants, femmes enceintes, asthmatiques, épileptiques… – il est disponible en flacons colorés.

Comment le choisir ?

Achetez un flacon spray “d’hydrolat” ou “d’eau florale de” bio, jamais de “l’eau de”. Exemple : eau florale d’oranger oui, eau de fleur d’oranger non. Ainsi, l’eau de fleur d’oranger (eau + arôme) du rayon pâtisserie n’a rien à voir avec un hydrolat de fleur d’oranger. Sur la liste INCI des ingrédients, il doit y avoir uniquement deux ingrédients : le nom en latin de la plante (ex : Rosmarinus officinalis) et flower water (ou équivalent). C’est tout. Certaines marques rajoutent un conservateur. D’accord s’il est naturel, mais “chimique” type sorbate de potassium, non merci ! Surtout pour un usage par voie orale ou en cuisine, mais même sur la peau : risque de rougeurs en vue ! Fiez-vous enfin au petit pot dessiné, la PAO (“période après ouverture”), dans notre exemple, 6 mois de conservation après la première utilisation. Protégez-le de la chaleur, de la lumière, mais le réfrigérateur n’est pas obligatoire.

Attention : constitué quasi en totalité d’eau, il est fragile. Il sent bizarre ? Il a un aspect trouble ? Il y a des moisissures ? Au rebut.

Comment on l’utilise ?

Il est hyperpolyvalent. Par voie orale (pur, ou dilué dans une boisson chaude ou froide), cutanée (“pschitt”, compresses imbibées), respiratoire (sur un mouchoir, un oreiller, en “sent-bon”, en diffusion dans une chambre d’enfant), sur les zones fragiles – yeux, muqueuses, plaies, bouche, nez… Génial aussi en cuisine pour parfumer subtilement.

Pour qui ?

Bébé, enfant, adulte, femme enceinte, senior, personnes épileptiques, asthmatiques… nous pouvons tous en profiter !

On les achète où ?

En boutiques spécialisées, magasins bio, pharmacies et parapharmacies, et certaines grandes surfaces. Et le must, chez les producteurs d’huiles essentielles (ou sur leur site internet).

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

Produits

À lire aussi

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois