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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le thermalisme, ça coule de source !

Les soins thermaux soulagent toujours et guérissent souvent. Surtout, ils évitent qu’un mal ne devienne chronique.

Alix Leduc

De plus, cette médecine naturelle a l’avantage de ne pas provoquer d’effets secondaires. L’enfant, dont l’organisme est en pleine croissance, répond particulièrement bien à cette thérapeutique qui renforce son système immunitaire. Alors, pourquoi prendre le risque que le trouble dont souffre votre enfant persiste à l’âge adulte ? Lorsque les traitements classiques — lourds, fastidieux et difficiles à supporter — ont montré leurs limites, le thermalisme reste la solution dont la seule difficulté réside dans la séparation entre l’enfant et ses parents.

Les indications thérapeutiques en pédiatrie
Dans le secteur de l’enfance, les cures thermales traitent trois grands domaines thérapeutiques :
> Les maladies respiratoires, qui concernent 85 % des indications pédiatriques.
> Les maladies de la peau, qui concernent 10 % des jeunes curistes, et qui incluent l’eczéma, le psoriasis et les séquelles cicatricielles de brûlures.
> Les troubles du développement de l’enfant (énurésie, troubles de la croissance).

Les soins : de l’eau, de l’eau et encore de l’eau !
Les soins sont similaires à ceux qui sont proposés aux adultes. L’enfant bénéficie d’un encadrement attentif, chaque soin est expliqué et jamais forcé.

Bienvenue dans la grande famille des eaux thermales
La classification des eaux minérales repose sur ses propriétés chimiques et leur composante quantitative. Il existe alors 5 familles …
> Les eaux sulfurées à forte présence d’acide sulfhydrique et dont le taux important de soufre exerce un rôle curatif sur les muqueuses où se développent des infections chroniques. Les stations contenant des eaux sulfurées sont donc recommandées pour les enfants (et les grands !) souffrant des voies respiratoires (La Bourboule, Saint-Honoré-Les-Bains).
> Les eaux sulfatées, riches en soufre. Elle sont particulièrement indiquées dans les affections rénales et certaines maladies métaboliques. Elles sont utilisées en cas d’affections dermatologiques telles que l’eczéma ou les séquelles ou cicatrices de brûlures (La Roche-Posay, Saint-Gervais).
> Les eaux chlorurées sodiques, dont l’élément clef est le chlorure de sodium, ont une action sur les troubles de la croissance et l’énurésie (Lons-le-Saunier, Salins-les-Bains).
> Les eaux bicarbonatées destinées au traitement d’affections gastro-intestinales et hépatobiliaires (eaux sodiques). Mixtes et calciques, elles traitent aussi les dermatoses de l’enfant.
> Les eaux à minéralisation spéciale, riches en cuivre ou en fer. Elles sont bénéfiques dans le cadre des maladies dermatologiques. Des eaux riches en arsenic sont aussi efficaces dans le traitement des allergies. De manière générale, ces eaux renforcent le système immunitaire.

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« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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