Biodiversité : des chiffres effrayants

Si l’on en croit une analyse publiée dans la revue Biological Conservation, reprenant 73 études réalisées pour évaluer le déclin des insectes, ces petites bêtes risquent d’avoir disparu d’ici un siècle. Vous avez sans doute remarqué qu’il y a beaucoup moins d’insectes écrasés sur les pare-brises des voitures depuis quelques années… Normal ! Le nombre d’insectes est en chute libre : 2,5 % de moins par an et un tiers des espèces sont menacées. En cause : le réchauffement climatique, mais aussi et surtout les pesticides… Or, les insectes sont indispensables au bon fonctionnement de tous les écosystèmes. Alors, pour les préserver, battons-nous, chacun à notre niveau.

Mangeons local, mangeons bio, et signons l’appel « Nous voulons des coquelicots » (rendez-vous sur nousvoulonsdescoquelicots.org).

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Marc Dufumier…

L’agroécologie peut être considérée comme une discipline scientifique dont les pratiques agricoles pourraient s’inspirer pour l’équilibre des écosystèmes. Marc Dufumier a passé sa vie à voyager et à étudier les agricultures du monde entier. Président du collectif Commerce Équitable France, aujourd’hui à la retraite, il milite pour développer des systèmes agraires productifs et durables en circuits courts.